Même si la CEDEAO, l’Union africaine et l’Union européenne ont décidé de ne pas déployer des observateurs en Guinée pour le double scrutin du 22 mars 2020, d’autres organisations s’associent à ces élections contestées par l’opposition. Ces organisations ont déployé des agents pour observer le déroulement du vote.
Une décision que fustige le FNDC, qui accuse les structures concernées d’être complices du « coup d’Etat constitutionnel » en cours en Guinée. Dans un entretien avec un journaliste de Guineematin.com, ce vendredi 20 mars 2020, Ibrahima Diallo, le chargé des opérations du Front National pour la Défense de la Constitution, a adressé un message ferme à ces observateurs.
« L’Union africaine, l’Union européenne, la Francophonie et la CEDEAO ont décidé de ne pas observer le coup d’Etat constitutionnel en cours en Guinée, le dimanche 22 mars. Donc, tout autre observateur qui sera vu sur le terrain, en train d’observer le coup d’Etat constitutionnel, sera à son tour observé par le vaillant peuple de Guinée.
Les gens qu’on a ramassés un peu partout pour venir donner un coup de main au coup d’Etat constitutionnel, nous disons au peuple de Guinée également de les observer. Que la population les considère également comme des putschistes », a lancé le coordinateur des opérations du FNDC.
Le Front National pour la Défense de la Constitution appelle les Guinéens à de nouvelles manifestations demain, samedi, et le lendemain, dimanche, pour empêcher la tenue du double scrutin, qui ouvrirait au président Alpha Condé, la voie à un troisième mandat.
Ibrahima Sory Diallo pour Guineematin.com
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