Jusque-là épargnée par les manifestations du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC), la commune rurale de Porédaka, située à environ 50 kilomètres de Mamou, a enregistré des troubles ce samedi, 21 mars 2020. A la veille du contesté scrutin législatif et référendaire de demain dimanche, des jeunes gens s’en sont pris au commissariat de police local pour détruire le matériel électoral qui y était stocké, a appris Guineematin.com à travers un de ses reporters.
La tension était vive ce samedi dans la commune rurale de Porédaka. Décidés à empêcher la tenue du vote de dimanche, de nombreux jeunes gens s’en sont pris au commissariat de police local. Selon un citoyen joint au téléphone, tout le matériel a été détruit.
« Un grand nombre de jeunes est venu s’attaquer au poste de police, à côté de la résidence du sous-préfet. Ils ont cassé les portes pour faire sortir tout le matériel électoral qui était dedans. Ils ont tout détruit, en brûlant d’autres. Le président de la CESPI (Commission Électorale Sous-préfectorale Indépendante), monsieur Sylla, a dû s’enfuir. Il n’y aura pas vote ici », a dit notre interlocuteur.
A la question de savoir les agents n’ont pas essayé de calmer les jeunes, notre source indique qu’ils ne pouvaient rien devant la hargne des manifestants. « Il n’y avait qu’un seul pick-up ici. Ils ont été obligés de s’éloigner quand ils ont vu les jeunes manifestants. »
Alpha Kanso pour Guineematin.com
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