Après plusieurs heures de calme dans la commune de Kaloum, des jets de cailloux ont été enregistrés dans le centre de vote du Lycée 28 septembre. Des inconnus ont jeté des cailloux dans la cour de l’école ce dimanche, 22 mars 2020, pour perturber le contesté double scrutin législatif et référendaire. L’intervention des forces de l’ordre a permis de ramener le calme dans la zone, a appris sur place Guineematin.com à travers un de ses reporters.
Tout était calme pendant la matinée à Kaloum. Mais, aux environs de 14 heures, des inconnus ont perturbé cette quiétude au centre de vote du Lycée du 28 septembre. L’intervention rapide des agents de l’Unité Spéciale de Sécurisation des Elections Législatives (USSEL) a permis de repousser les assaillants et de ramener la sérénité sur les lieux.
C’est le président du bureau de vote numéro 7 dudit centre, Oumar Sidibé, qui a confirmé l’information à notre reporter. « C’est à 14 heures que des inconnus sont venus ici jeter des cailloux dans la cour de l’école et sur le toit. Mais nous, on n’a pas bougé d’un pas. C’est les agents de sécurité qui sont sortis et les ont repoussés dans le quartier. Depuis lors, il n’y a plus rien eu. »
Au même moment, des remous se produisaient à l’école primaire Federico Mayor de Sandervalia où les agents de forces de forces n’ont pas tardé à tirer des bombes lacrymogènes pour disperser la foule qui avait déjà envahi les lieux.
Interrogé à ce sujet par le reporter de Guineematin, Sylla Abraham, juriste de formation, a dit que c’est un malentendu entre un électeur et les agents de forces de l’ordre qui est à l’origine de cet autre incident à Kaloum. « C’est un malentendu qui est arrivé entre un électeur et les agents de forces de l’ordre et qui a finalement dégénéré. Tout le monde s’est réuni et vous savez, nous sommes en période électorale, il est interdit de se regrouper. C’est ainsi que les agents de forces de l’ordre ont tiré pour disperser la foule », a-t-il laissé entendre.
Mamadou Bhoye Laafa Sow Guineematin.com
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