Plusieurs morts lors des élections contestées en Guinée : Amnesty International réclame des enquêtes

« Les autorités guinéennes doivent enquêter de manière approfondie sur le recours présumé à une force excessive par les forces de sécurité ; ce qui aurait fait une dizaine de morts et blessés dont certains par balle hier 22 mars, jour du référendum mais aussi les jours précédents », a indiqué Fabien Offner, chercheur au Bureau d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre.

Hier et aujourd’hui, Guineematin.com a été contacté par plusieurs familles qui se plaignent d’exactions et des cas de morts. Dans une déclaration publiée ce lundi, 23 mars 2020, le Front national pour la défense de la Constitution a annoncé « au moins onze morts », en accusant des unités de l’armée et les forces de sécurité.

« Si ces informations se confirment, ce ne serait pas la première fois que les forces de sécurité se rendent responsables de telles pratiques. Les Guinéens doivent pouvoir organiser des manifestations sans que les forces de sécurité ne fassent usage d’une force disproportionnée et excessive », ajoute le chercheur.

Enfin, Fabien Offner estime que « les enquêtes doivent révéler comment ces personnes sont mortes. S’il s’agit de crimes, les auteurs doivent être identifiés et poursuivis devant les tribunaux ».

Pour relire le communiqué d’Amnesty International publié samedi, veille des élections législatives et du référendum, veuillez cliquer sur ce lien : https://www.amnesty.org/fr/latest/news/2020/03/guine-referendum/

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