Brève présentation du livre : « Masques et danses Baga à travers le D’mba »

 

Jean-René CAMARA, est diplômé de l’Université Gamal Abdel Nasser de Conakry, de l’IFORD-Yaoundé/Cameroun et de l’ENSEA de Rabat/Maroc. Planificateur/Chercheur/Analyste, il est Conseiller Technique à l’Institut National de la Statistique, Ministère du Plan et du Développement Economique et, enseignant vacataire à l’Ecole Nationale d’Administration (ENA) de Conakry. Cet ancien Ministre de la Pêche et de l’Aquaculture, est également un chercheur-écrivain, membre de plusieurs Associations/Réseaux de recherche à travers le monde (dont A.E.G). Jean-René CAMARA est un auteur qui collectionne à son actif six (6) ouvrages, dont le dernier qu’il vient de publier aux éditions Harmattan-Guinée sur la culture et l’art Baga.

C’est par la vieille civilisation égyptienne que l’Afrique s’est targuée d’être le berceau de l’humanité. Les Baga qui tireraient leur origine de l’Éthiopie et des berges marécageuses du Nil en Égypte vers le IXe siècle, sont en quelque sorte le porte flambeau d’une riche civilisation qui, au fil du temps avait tendance à se diluer piteusement dans d’autres cultures. Mais à mon humble avis, pour l’histoire, il y a des originalités qui, pour résister au temps, doivent être largement consommées par leur producteur, leur assurant ainsi une reproduction et un enrichissement continuel.

Sauvegarder, pérenniser et vulgariser les acquis culturels des peuples Baga, c’est apporter en clair des arguments et des preuves tangibles de notre apport à la civilisation de l’universel. Dans ce sens, le célèbre D’MBA est l’un des piliers qui s’illustre comme le nectar de cet apport.

Le présent livre se propose de faire l’historique d’une démarche de valorisation du patrimoine culturel Baga à travers le « Festival danse D’mba et arts Baga », prenant en compte les actes des premières éditions qui ont eu lieu respectivement au Centre Culturel Franco-Guinéen (CCFG) à Conakry en février 2015, à Kataco, Sous-Préfecture de Bintimodiya en janvier 2018 et à Kamsar/Tshalgbonto en février 2019.

Il faut dire que ce « Festival danse D’mba et arts Baga », par de-là les manifestations artistiques et culturelles annuelles tournantes déjà fort réussies dans le Bagataï, affiche d’autres ambitions non moins légitimes et louables.

Au nombre de celles-ci, il faut citer trois majeures :

• La valorisation du patrimoine culturel Baga,

• L’obtention de la reconnaissance officielle de la paternité Baga sur le masque D’mba,

• L’inscription de la danse D’mba sur la liste du patrimoine immatériel mondial de l’UNESCO.

Les renseignements et informations véhiculés dans ce livre permettent aux lecteurs une meilleure connaissance des us et coutumes des populations Baga ainsi que l’appropriation des réalités artistiques et culturelles de la société traditionnelle Baga.

BONNE LECTURE A TOUTES ET A TOUS

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