Bah Ousmane après le décès de Mme Henriette CONTE : chez nous, on ne rend pas hommage aux personnes de leur vivant

Elhadj BAH Ousmane, ministre d’Etat et conseiller spécial à la présidence de la République
Elhadj BAH Ousmane, ministre d’Etat et conseiller spécial à la présidence de la République

Comme indiqué précédemment, l’ex-première Dame de la République, Mme Henriette Conté, est décédée le 12 mai 2020, à son domicile à Koporo marché dans la commune de Ratoma. Elle a été inhumée le jeudi dernier, 14 mai. Depuis l’annonce de sa disparition, les messages de condoléances viennent de partout et les acteurs de la classe politique ne sont pas en reste. C’est le cas du leader de l’UPR et ministre d’Etat, conseiller spécial du président de la République, Elhadj BAH Ousmane.

Après avoir fait siens les hommages rendus à l’ancienne première Dame de la République, le président de l’UPR a regretté cette habitude du guinéen de ne rendre les hommages aux personnes qui ont marqué la vie de la nation qu’à titre posthume.

« Je suis animé d’un sentiment de tristesse et c’est avec beaucoup d’émotion que j’ai appris le décès de Mme Henriette CONTE. Et, je voudrais partager les opinions qui ont été exprimées sur cette personne sur laquelle on s’accorde tous à reconnaître que c’était une bonne personne, serviable et très humble. A un moment donné de l’histoire, elle a marqué, de par ses interventions dont on parle, la scène politique guinéenne. Je ne suis pas particulièrement lié à Mme Henriette CONTE. Je voudrais tout simplement dire que je l’ai pratiquée à travers des relations avec certains membres de ma famille. De passage, je voudrais signifier que la fille de l’une de mes sœurs porte son nom. Et, Feu mon beau-frère, le Général Kandé TOURE était très proche du Général Lansana CONTE. Ceci dit, je voudrais signaler que, humble qu’elle était, Mme Henriette CONTE a vécu dans cette humilité ces dernières années et elle a quitté ce monde en emportant le secret de ce trait de caractère. De coutume, dans notre pays, il y a une propension à rendre hommage, à rendre des honneurs aux personnes qui ont marqué la vie de la nation, malheureusement, toujours à titre posthume. Généralement, de leur vivant, c’est l’anonymat le plus terrible », a regretté une fois encore ce haut commis de l’Etat.

Propos recueillis par Abdallah BALDE pour Guineematin.com

Tél : 628 08 98 45

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