Dans un communiqué daté du vendredi, 15 mai 2020, la Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme (RADHO) s’est montrée « particulièrement outrée par la répression sauvage dont ont été victimes les participants à la manifestation pacifique organisée le 12 mai 2020 par des habitants de la préfecture de Coyah ». Comme on le sait, 6 personnes avaient à l’occasion été tuées à Coyah, une à Dubréka et le même jour une autre personne avait été tuée à Kamsar.
Dénonçant ces crimes, la RADHO a tout d’abord rappelé que ces manifestations visaient à s’opposer au barrage établi à Friguiady (dans la préfecture de Coyah) par les autorités guinéennes.
Elle a condamné « ces actes de violence perpétrés par les forces de sécurité sur des citoyens qui ne faisaient que qu’exercer leurs droits fondamentaux », avant d’exiger « l’ouverture immédiate d’une enquête indépendante pour identifier les auteurs de ces crimes abominables ».
La RADHO a demandé à la CEDEAO et à l’Union africaine « d’enjoindre aux autorités guinéennes de mettre un terme aux attaques récurrentes des forces de sécurité contre de paisibles citoyens dont le seul tort est de s’opposer à l’arbitraire et de vouloir le respect de leurs droits constitutionnels ».
Guineematin.com vous propose, ci-dessous, ce communiqué de la RADHO :