Comme annoncé précédemment, une attaque à main armée a ciblé une boutique de transfert d’argent dans la soirée du lundi dernier, 1er juin dernier. Munis d’armes de guerre, les assaillants ont tiré sur le propriétaire, blessant un client, avant d’emporter la somme de 70 millions de francs guinéens. Au lendemain de cette attaque, Mouctar Bah, la victime, a apporté des précisions dans un entretien accordé au correspondant de Guineematin.com basé dans la préfecture.
La victime de cette attaque, Mouctar Bah, marié à une femme et père de deux enfants, a frôlé la mort dans la soirée de ce lundi. Les malfaiteurs lui ont tiré une balle dans les pieds avant d’emporter 70 millions de francs. Il a été transporté d’urgence à l’hôpital.
Rencontré dans sa famille hier, mardi, monsieur Bah a expliqué ce qui s’est passé. « Dans la soirée du lundi, nous avons reçu la visite de deux motos. Chacune d’elle avait deux personnes. Quand ils sont entrés dans la boutique, le plus gros a ouvert son sac pour sortir les armes et les a données à son ami. Le plus petit avait 30 000 francs guinéens. Il a dit qu’il voulait faire dépôt. Je lui ai dit que je ne fais plus de dépôt puisqu’il est déjà 18 heures. C’est en ce moment qu’ils ont commencé à tirer. Entre temps, il y a un client qui est venu, quand il a ouvert la boutique, le plus gros l’a tiré à l’intérieur, ils se sont battus ; mais, il a pu s’en sortir et il a informé les gens qu’on a été attaqué ».
Dans ses explications, Mouctar Bah a précisé que les assaillants ont également emporté 3 téléphones. Il lance un appel à l’endroit des autorités pour la sécurisation des citoyens et de leurs biens. « Ils ont pris deux téléphones de mon promoteur et un pour moi. Les autorités doivent sécuriser les citoyens et leurs biens, parce que toi tu sors pour travailler alors que tu n’es pas en sécurité, tu auras peur de travailler. En plus, nous demandons aux autorités de traquer ces présumés bandits et de les présenter à un juge », a-t-il demandé.
Selon des informations recueillies auprès d’une source sécuritaire, deux des quatre assaillants ont été mis aux arrêts par la brigade de recherche de la gendarmerie de Kankan dans la nuit du lundi.
De Kankan, Abdoulaye N’koya SYLLA pour Guineematin.com