Reprise des activités du Hadj 2020 ? Les précisions du Secrétaire Général des Affaires religieuses

Elhaj Aly Zamal Bangoura, secrétaire général aux Affaires religieuses
Elhaj Aly Zamal Bangoura, secrétaire général aux Affaires religieuses

Depuis quelques jours, des rumeurs persistantes font état d’une reprise des activités liées au pèlerinage musulman à la Mecque, en Arabie Saoudite, malgré l’existence du nouveau coronavirus. Joint au téléphone par un reporter de Guineematin.com ce lundi, 8 juin 2020, Elhadj Aly Jamal Bangoura, secrétaire général des affaires religieuses, a fait savoir que toutes les activités liées au Hadj sont pour le moment suspendues.

La pandémie du nouveau coronavirus a bouleversé toutes les activités socio-économiques à travers le monde. Le pèlerinage musulman de cette année n’a pas échappé à cette triste réalité.

Les autorités guinéennes et leurs homologues de l’Arabie Saoudite avaient échangé autour du sujet dès l’annonce de la pandémie. C’est ce qu’a laissé entendre Elhadj Aly Jamal Bangoura. « Dès l’apparition de cette pandémie dans le monde, nous avons été contactés par les autorités saoudiennes nous demandant de suspendre toutes les activités liées au Hajj. Depuis lors, nous sommes en contact permanent. Mais, jusque-là, c’est le statu quo ».

Parlant d’un éventuel début du processus, le secrétaire général des affaires religieuses est catégorique. « On n’a reçu aucune demande de reprise des activités du Hajj. Je ne peux pas vous dire cependant qu’il n’y aura pas de hajj cette année. Tout dépendra de l’Arabie saoudite. Vous savez, il y avait déjà eu un début d’activités, tout est consigné dans des données qui sont informatisées. Donc, si on nous dit de reprendre les activités, nous serons en mesure de le faire même en une semaine. Mais à date, on n’a reçu aucun message venant de l’Arabie Saoudite nous demandant de reprendre les activités du Hajj », a-t-il dit avec insistance.

Elhadj Jamal Bangoura est conscient que le Hadj constitue l’une des plus grandes activités de son service. S’il n’est pas n’est pas organisé, son impact constituerait un coup dur ; mais, notre interlocuteur s’en remet à Dieu. « Le Hadj est l’une de nos activités phares. Mais qu’est-ce qu’on peut ? Le monde entier est frappé par cette pandémie. Donc, c’est une volonté divine. Nous nous remettons à Dieu car la santé est avant toute autre chose », a-t-il laissé entendre.

Ibrahima Sory Diallo pour Guineematin.com

Tél. : (00224) 621 09 08 18

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