Coupe abusive de 500 madriers à Bhoundou Bori : les prévenus mis à contribution pour transporter le bois sous scellé

Le directeur préfectoral de l’Environnement de Tougué, Mamadou Malal Baldé et le vice-maire de Kouratongo, Habibou Baldé inculpés par la Justice de Paix de la préfecture dans l’affaire de la coupe abusive des 500 madriers dans la forêt de Bhoundou Bori viennent de bénéficier d’une liberté provisoire de 10 jours, rapporte un correspondant de Guineematin.com en Moyenne Guinée.

Selon le juge de paix de la localité, Souleymane Kouyaté la procédure engagée contre le directeur préfectoral de l’Environnement de Tougué, Mamadou Malal Baldé et le vice-maire de Kouratongo dans l’affaire de la coupe abusive des 500 madriers retrouvés éparpillés dans la forêt classée de Boundou Bori où vivent des espèces de chimpanzés protégés avance bien. Sauf que les deux inculpés « sont mis en demeure de rassembler les bois et les mettre sous mains de justice. Ils ne pouvaient pas le faire étant en prison, parce que la zone est inaccessible. Maintenant, ils s’attèlent à ça et un délai de 10 jours a été donné. Ils vont le faire et remonter. C’est après ça qu’ils vont revenir. L’affaire sera jugée et très bientôt » rassure ce représentant du Ministère Public dans la juridiction de Tougué, dans l’après-midi de ce samedi, 20 juin 2020.

Pour sa propre défense, le vice-maire de Kouratongo, Habibou Baldé a déclaré sur les antennes d’une radio privée locale avoir déboursé un million deux cent mille francs guinéens (1.200.000 GNF) pour que le patron de l’Environnement de Tougué lui donne son accord de principe.

Par contre, le mis en cause ne reconnait avoir donné qu’une autorisation verbale pour 3 bois pour la couverture de trois bâtiments publics de la collectivité.

En attendant de tirer les choses au clair devant le juge de paix de Tougué, Souleymane Keïta, il convient de signaler que le directeur préfectoral de l’Environnement de Tougué, Mamadou Malal Baldé risque fort s’il est reconnu coupable et convaincu des faits qui lui sont reprochés dans cette affaire. Au regard des articles 175 et 180 du code forestier guinéen.

De Labé, Idrissa Sampiring Diallo pour Guineematin.com

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