Les élèves des classes intermédiaires vont reprendre les cours au début du mois de septembre 2020. L’annonce en a été faite hier jeudi dans un communiqué conjoint des trois départements en charge de l’éducation dans notre pays. Cette mesure est bien accueillie par Michel Pépé Balamou, secrétaire général du Syndicat National de l’Education (SNE), joint au téléphone par un reporter de Guineematin.com dans la journée de ce vendredi 26 juin 2020.
Si les candidats aux examens nationaux reprennent les cours le lundi 29 juin, les élèves des classes intermédiaires devront encore patienter. La date de la réouverture des classes pour eux est fixée au début du mois de septembre.
Interrogé à ce sujet par notre reporter, Michel Pépé Balamou du SNE apprécie positivement cette mesure et souhaite qu’elle soit correctement mise en application. « Le SNE se préoccupe de la qualification de notre système éducatif, de l’avenir des élèves guinéens et de la stabilité dans les concessions scolaires et tout. Nous avons été associés à l’élaboration de ce chronogramme par visioconférence, où nous avons fait part de nos propositions de stratégies de réouverture. J’ose croire que ça été pris en compte, le chronogramme va se faire en deux temps. La première va commencer le lundi 29 juin 2020 pour les classes d’examens, de l’enseignement pré universitaire, de l’enseignement technique et professionnel et des universités. La seconde étape, c’est la réouverture des classes intermédiaires au mois de septembre. Ils vont être évalués ensuite être libérés. Donc, ceux qui sont dans les classes d’examens nationaux, c’est prioritaire, c’est pourquoi ils interviennent les premiers. Nous souhaitons que tout mis en œuvre pour le bon déroulement du programme », a laissé entendre le syndicaliste.
A la question de savoir si le déroulement de ce programme ne sera pas préjudiciable au calendrier de la prochaine année scolaire, monsieur Balamou répond : « déjà, cette année scolaire en cours a subi des préjudices pédagogiques. Maintenant, comment réparer ces préjudices ? C’est ce qu’on est en train de voir avec tous les acteurs concernés par le système de l’éducation. Nous sommes à pied d’œuvre pour limiter les préjudices dans l’avenir parce qu’il y a des calamités naturelles qui peuvent arriver telles que les inondations dans les concessions scolaires. Les examens, j’ose croire que nous allons les faire, les cours vont se faire au mois de juin et les examens au mois d’août. Au même moment que les épreuves se passent, au même moment, on corrige les copies. Et j’espère que la correction des copies, la centralisation et le calcul des moyennes vont aussi se faire instantanément. Les cours et examens et évaluations pour les classes intermédiaires vont se faire au mois de septembre. S’il y aura un décalage, je crois que ça sera un léger décalage. Sinon, à deux semaines, ouvrir par exemple le 15 octobre n’est pas un grand retard. Mais ce qu’il faut déplorer, c’est la perte en continuité pédagogique », soutient monsieur Balamou.
Mamadou Bhoye Laafa Sow pour Guineematin.com
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