« La Guinée n’a envoyé de soldats pleurnichards ni en stage ni au front »

Communiqué : Le rapatriement des soldats stagiaires dépend en grande partie de la réouverture des frontières et des aéroports. Ainsi que de l’appui de nos partenaires. Il faut cependant noter qu’il ne s’agit pas là de femmes enceintes, d’enfants mineurs ou personnes du troisième âge (donc fragiles) qu’il faut gérer avec une certaine délicatesse.

Les militaires-stagiaires sont en mission commandée et comme telle, sont soumis aux règles d’ordre militaire qui s’imposent en pareilles circonstances. Il s’agit de quelques dizaines de militaires de carrière, aguerris, qui ne sont pas dans la rue et qui ne sont pas faits prisonniers en territoire ennemi…

Il faut rappeler qu’en ce moment même, la Guinée déploie à Kidal un bataillon de 850 soldats qui, malgré la cruauté de l’ennemi et la rudesse du climat, remplissent honorablement leur mission 24h/24 avec la pandémie du Covid19 ou pas. Ce sont des héros anonymes qui servent de rempart (en payant parfois le prix fort) contre des terroristes sans foi ni loi, pour stabiliser le Mali, préserver nos modes de vie et la civilisation universelle.

Ainsi, la Guinée n’a envoyé de soldats pleurnichards ni en stage ni au front.

Transmis par la Direction de l’Information et des Relations publiques des Armées

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