A une semaine de la fête de Tabaski, l’ambiance est de taille dans les parcs à bétail de Conakry. Ces lieux de vente d’animaux domestiques ont fait leur plein, en prélude à la plus grande fête musulmane. Les vendeurs se sont apprêtés pour attendre les clients, a constaté un reporter que Guineematin.com a dépêché sur place.
A l’occasion de la fête de Tabaski, beaucoup de fidèles musulmans vont immoler une bête pour perpétuer le sacrifice du prophète Abraham. C’est le meilleur de l’année pour les vendeurs de bétail à Conakry. Et ces derniers se sont préparés conséquemment, en allant acheter des bêtes en quantité suffisante pour les acheminer dans la capitale guinéenne, afin de répondre à la forte demande.
« Pour aider les citoyens de Conakry à avoir du bétail de qualité, nos vendeurs ont commencé à acheminer les bêtes dans la capitale. Et cela, malgré les difficultés rencontrées. Parce que non seulement les routes sont fortement dégradées, mais aussi le transport est doublé et les taxes sont très chères à la frontière guinéo-malienne, parce qu’il y a certains qui vont chercher les bêtes au Mali pour les envoyer ici. En plus de ça, les coupeurs de route nous fatiguent vraiment.
Récemment un d’entre nous a été attaqué par des coupeurs de route, ils ont tiré trois fois sur lui, il est alité actuellement à l’hôpital. Mais malgré tout cela, les gens ont pris le risque d’aller chercher du bétail et l’envoyer à Conakry. Dieu merci, aujourd’hui, nous avons toutes les catégories de moutons, de chèvres et de vaches ici pour satisfaire la clientèle. Donc nos clients ne manqueront pas de bêtes », rassure Mamadou Samba Diallo, le responsable du parc à bétail de Simbaya Gare.
En ce qui concerne les prix, Mamadou Samba Diallo indique qu’ils varient en fonction de la taille des bêtes. « En ce qui concerne les moutons et les chèvres, les prix varient entre 500 milles et un million de francs guinéens, selon la taille et les dépenses effectuées par le vendeur. S’agissant des vaches, il y a trois catégories : les vaches de petite taille, celles qui ont une taille moyenne et les plus grandes. Elles se discutent entre 2 millions 500 milles et 6 millions de francs guinéens. Donc si les gens viennent, chacun pourra trouver la bête qui correspond à ses moyens », soutient le responsable du parc de Simbaya Gare.
Mamadou Bhoye Laafa Sow pour Guineematin.com
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