Ils sont 195 guinéens qui ont été tués uniquement dans les manifestations contre la gouvernance Alpha Condé, de 2011 à maintenant. Selon l’opposition qui fournit ce bilan, les crimes humains sous le régime Condé sont désormais plus importants que ceux perpétrés sous la junte militaire du capitaine Moussa Dadis Camara, avec ses 157 morts du stade du 28 septembre.
Aujourd’hui, c’est l’élève Alhassane Barry que les opposants à un 3ème mandat du président Alpha Condé se préparent à conduire à sa dernière demeure, au cimetière de Bambéto au carré des martyrs où reposent la plus part des 194 autres victimes.
Déjà, à la morgue de l’hôpital de l’amitié sino-guinéenne de Kipé, plusieurs leaders sont arrivés pour la levée du corps avant le départ de la procession funèbre. Le reporter de Guineematin.com qui est sur place a par exemple noté la présence, outre des membres de la famille du défunt, de la Première opposante du pays, Hadja Halimatou Dalein Diallo, et de plusieurs autres responsables : Abdourahmane Sano (Coordinateur national du FNDC), Bah Oury (UDRG), Mohamed Tall (UFR), Etienne Soropogui (Nos valeurs communes), Aliou Condé (UFDG), Issa Soumah (maire de Ratoma)…
A rappeler que feu Alhassane Barry a été tué le 21 juillet dernier, lendemain de la première manifestation pour le départ du président Alpha Condé du pouvoir. Le candidat au BEPC revenait de l’école avec son jumeau quand il a reçu la balle. Et, encore une fois, ce sont les agents des forces de l’ordre qui ont été pointés du doigt.
A suivre !
De la morgue de l’hôpital sino-guinéen de Kipé, Ibrahima Sory Diallo pour Guineematin.com
