Le baccalauréat unique a pris fin ce vendredi, 28 août 2020, sur toute l’étendue du territoire guinéen. A l’issue des dernières épreuves, certains candidats de la commune de Kaloum (Conakry) ont réagi au micro d’un journaliste de Guineematin. C’est le cas d’Elie François, un candidat du lycée 2 octobre qui a composé à l’école primaire Tombo 1. Il indique que cet examen national s’est mal passé dans ce centre parce que les épreuves étaient difficiles.
« Le Bac s’est mal passé dans notre centre ici, à Tombo1. Les épreuves n’étaient pas faciles. C’est notamment les épreuves d’hier et d’aujourd’hui. C’était vraiment difficile et on n’a pas pu communiquer. Et puis, on récupérait les cahiers de brouillon à 15 minutes de la fin. C’était très serré dans ce centre. Mais grâce à Dieu, on a géré tranquillement », a déclaré cet élève.
Par contre, Yaya Soumah, un autre candidat venu du lycée 2 octobre de Kaloum, rencontré au centre au centre d’examen de Tombo 1, se félicite du déroulement de cet examen national. « Je peux dire que le baccalauréat s’est bien passé ici parce que les sujets étaient abordables. Tous les sujets portaient sur le programme que nous avons eu à voir en classe. La surveillance n’était pas mal aussi, même s’il n’y a pas eu de gentillesse de la part des surveillants. Parce qu’ils ne nous permettraient pas de communiquer, les bouts de papiers n’étaient permis, les téléphones n’étaient aussi permis. Pour moi, c’est l’épreuve de Mathématiques qui a été la plus difficile, mais j’ai pu m’en sortir quand même », a déclaré ce candidat.
De son côté, le chef du centre Tombo1, a indiqué que le baccalauréat s’est bien déroulé dans ce centre. Fodé Keïta soutient qu’il y a eu des tentatives de fraude, mais assure que celles-ci n’ont pas abouti. « Dans l’ensemble, tout s’est bien passé dans mon centre. A notre arrivée ici, tout était sur place, à savoir : les kits sanitaires et les matériels didactiques. Tous les élèves et les surveillants portaient des bavettes. Concernant la sécurité, nous avons eu à saisir plusieurs téléphones que nous allons mettre sous scellés et déposer à la DCE (direction communale de l’éducation). Parce qu’on n’avait dit à l’avance que les téléphones sont interdits dans les centres d’examen.
Les téléphones sont interdits même pendant les cours à plus forte raison pendant les examens. Donc, tous les récalcitrants qui ont envoyé leurs téléphones, nous les avons pris avec eux. Nous allons les déposer à la DCE, qui va prendre la décision qu’il faut par rapport à ça. Nous n’avons pas eu des cas de fraude ni d’éliminations de surveillants. Nous avons enregistré cependant des cas de maladies. Beaucoup de filles se sont évanouies surtout aujourd’hui (vendredi). Mais heureusement, on a pu gérer tous ces cas et tout s’est bien terminé », a laissé entendre monsieur Keïta.
Mamadou Bhoye Laafa Sow pour Guineematin.com
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