Fin du baccalauréat à Matoto : joie et espoir chez les candidats

Aminata Keita, candidate
Aminata Keita, candidate

Lancé en début de cette semaine, le baccalauréat unique session 2020 a pris fin ce vendredi, 28 août 2020, sur toute l’étendue du territoire national. Dans la commune de Matoto, cet examen s’est déroulé à la satisfaction des acteurs concernés. Et, cette satisfaction se lit surtout sur les visages des candidats. Visiblement, la satisfaction est au rendez-vous chez ces jeunes qui ont passé quatre jours intenses d’évaluation, a constaté un reporter que Guineematin.com a dépêché sur place.

Ce sont des candidats joyeux, satisfaits du déroulement du baccalauréat et les yeux scintillants d’espoir, que nous avons rencontré à Matoto.

« Je suis contente parce que les épreuves se sont bien passées. On n’est pas trop content aussi parce que les résultats ne sont pas encore sortis. On se réserve jusqu’à la publication des résultats. Il n’y a que les mathématiques qui m’avaient beaucoup fatigué. Mais, avec les autres épreuves de la spécialité, j’ai pu m’en sortir un peu. Les surveillants étaient très sévères en classe. On nous fouillait à la rentrée. Ce qui fait qu’on n’a pas pu entrer avec les téléphones et autres documents. Mais, Dieu merci, on avait vu en classe tout ce qui est venu comme sujet. Je suis très contente d’avoir passé cet examen ; et, je remercie tous ces professeurs », a indiqué Aminata Keita, une candidate venue du Groupe scolaire « M.L.S » de Gbéssia.

Aboubacar Soumaoro, candidat en sciences sociales

A l’image de cette fille qui était pressée de nous quitter par aller fêter cette fin d’examen avec ses amis, Aboubacar Soumaoro, candidat en sciences sociales, se réjouit du déroulement du BAC.

« Mon sentiment est un sentiment de joie et d’enthousiasme. Je priais Dieu et je continuerai à le prier. Parce que le baccalauréat et la correction, c’est une autre réalité. Mais, j’ai fait de mon mieux et j’ai travaillé à 90%. C’est seulement les mathématiques et la Géographie qui m’ont fatigué. La surveillance était dure chez nous ici, franchement. Ils (les surveillants) ne nous laissaient pas communiquer entre nous. Même s’il en a eu, aucun cas de fraude n’a été signalé dans notre centre à « Notre Mère Plus ». Moi, je pense que ces cas de fraude signalés par endroit est la faute de l’État. Car, presque chaque année, c’est la même chose, surtout à Conakry ici », a dit Aboubacar Soumaoro.

Hadja Aissatou Barry du Groupe scolaire « Notre Mère Plus » de Dabompa

Pour sa part, Hadja Aissatou Barry du Groupe scolaire « Notre Mère Plus » de Dabompa, Hadja Aissatou Barry espère décrocher son BAC cette année. Ce, même si, dans son centre d’examen (au Groupe scolaire Dr Yacinet Béavogui de Tombolia), tout n’était pas rose pour les candidats.

« Vu les épreuves, on peut espérer un résultat positif. Puisse qu’on a fait de notre mieux. À vrai dire, à Tombolia, tout n’était pas rose. Parfois, ça passe ; et, parfois ça devient très serré. Mais, il n’y a pas eu de cas de fraude dans notre centre. Je pense que la pandémie du coronavirus a eu un impact sur cet examen. Parce qu’il y en a (des candidats) qui se sont plaints par exemple en physique. Ils ont dit qu’ils n’ont pas terminé le programme et que le sujet est venu sur ce qu’ils n’ont pas vu en classe », a confié Hadja Aissatou Barry.

Malick Diakité pour Guineematin.com

Tel : 626-66-29-27

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