Candidature de Cellou Dalein : ce qu’en disent Ousmane Gaoual, Bakary Kéïta et Hadja Maïmouna Bah

Cellou Dalein Diallo à la Cour Constitutionnelle le 7 septembre dernier pour le dépôt de son dossier de candidature à l'élection présidentielle

Ce lundi 7 septembre 2020, le président de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) a déposé son dossier de candidature à l’élection présidentielle du 18 octobre 2020. Et au sortir de la Cour constitutionnelle, la vic-présidente des femmes de l’UFDG, madame Bah Hadja Maïmouna Diallo et les anciens députés, Ousmane Gaoual Diallo et Mohamed Bakary Kéïta, ont affiché leur confiance à une victoire de leur candidat au soir du scrutin. Ils l’ont dit lors d’un entretien qu’ils ont accordé à Guineematin.com quelques minutes après l’entretien de Cellou Dalein Diallo avec la commission de réception des dossiers.

Décryptage !

Ousmane Gaoual Diallo, ancien député uninominal de Gaoual

Ousmane Gaoual Diallo, ancien député uninominal de Gaoual : « Nous sommes très réconfortés. C’est la volonté qui a été exprimée par nos militants à travers les résultats de la consultation. Disons qu’aujourd’hui, c’est l’acte un de l’alternance politique et du changement que les Guinéens attendent depuis plus de 60 ans d’indépendance. Je pense que le pays est mur, les Guinéens sont déterminés ; et, donc, cette alternance verra le jour dans les prochains mois. Nous sommes confiants de la détermination de nos militants, de leur engagement et de nous-mêmes les responsables, de notre implication qui sera sans défaillance. C’est-à-dire, faire en sorte que les Guinéens puissent voter et que leur vote soit respecté. Nous sommes déterminés pour ça ; et, je pense que chacun d’entre nous est engagé dans ce combat pour la transparence des élections à venir (…). Nous disons aux Guinéens que c’est l’occasion qui leur est offerte pour dire NON au changement constitutionnelle, pour dire non à la présidence à vie et au 3ème mandat ; pour dire OUI à la l’alternance, à la démocratie et l’ancrage de notre pays dans le respect des libertés fondamentales », a-t-il dit.

Madame Bah Hadja Maïmouna Diallo, vice-présidente du comité national des femmes de l’UFDG

Madame Bah Hadja Maïmouna Diallo, vice-présidente du comité national des femmes de l’UFDG : « participer à cette élection présidentielle est la meilleure chose que l’UFDG aurait faite. Je suis très réconfortée par ça et fière de mon président. Parce que le combat, c’est à tous les niveaux. C’est aussi bien dans les rues, avec les manifestations, qu’au niveau des urnes. Parce que cette fois-ci, soyez-sûrs que nous n’allons pas nous laisser voler notre victoire. Le combat continue ; et, nous avons beaucoup d’espoir. Nous espérons que l’organe en charge d’organiser les élections et toutes les autres institutions impliquées prendront pour une fois leur responsabilité et qu’ils vont dire la vérité au peuple de Guinée et qu’ils vont donner les vrais résultats », a-t-elle expliqué.

Mohamed Bakary Kéïta, secrétaire général du Comité National des Jeunes de l’UFDG

Mohamed Bakary Kéïta, secrétaire général du Comité National des Jeunes (CNJ) de l’UFDG : « j’ai un sentiment de fierté dans la mesure où la volonté des militants de l’UFDG a été respectée. Nous sommes déjà dans la posture d’aller aux élections présidentielles. Aujourd’hui, c’était une formalité ; et, on vient de l’accomplir. Nous allons continuer à nous battre pour qu’au lendemain du 18 octobre que notre candidat soit élu président de la République. Déjà, je me réjouis d’avoir pris part au dépôt de la candidature du futur président de la Guinée en 2020. L’UFDG a toujours remporté les élections contre Alpha Condé. Mais, cette fois-ci, nous allons concentrer nos efforts sur la surveillance des bureaux de vote mais aussi nous battre afin que les résultats qui sortiront des urnes soient proclamés par les institutions qui sont en charge de le faire ».

A noter que plusieurs militants et sympathisants de l’UFDG qui accompagnaient leur candidat à la Cour constitutionnelle ont été empêchés par les forces de l’ordre de franchir le pont 8 novembre. Une attitude que les responsables de l’UFDG ont vigoureusement condamnée.

Ibrahima Sory Diallo et Alpha Assia Baldé pour Guineematin.com

Tél. : (00224) 621 09 08 18/ 622 68 00 41

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