Près d’une semaine après sa disparition, Antoine Béavogui, le leader des jeunes manifestants pour le bitumage des voiries de Macenta vient de refaire surface. Le jeune homme aurait été abandonné par ses « ravisseurs » dans un petit village situé à une quinzaine de kilomètres de la commune urbaine de Kankan.
L’information a été donnée ce mardi, 8 septembre 2020, par Mamady Onivogui, le coordinateur national du mouvement Elazologa (3eme mandat ne marchera pas). Et, c’était lors d’un entretien téléphonique qu’il a accordé à un des correspondants de Guineematin.com dans la région forestière.
« C’est seulement c’est ce matin qu’un de nos amis du nom de Souleymane Kourouma nous a informé qu’il aurait intercepté Antoine Béavogui à Kankan. C’est avec lui maintenant qu’il (Antoine Béavogui) a échangé. Après leur conversation, Souleymane Kourouma m’a appelé directement pour m’informer. C’est delà qu’on a fait un transfert orange money pour qu’il (Antoine Béavogui) puisse se retourner à Macenta. Mais, Antoine Béavogui m’a fait savoir qu’il a été libéré dans un village de Kankan, situé à 15 km de la ville. Il n’a pas été torturé ; mais, il dit avoir été beaucoup intimidé par ses ravisseurs », a confié Mamady Onivogui.
Un peu plutôt dans la journée de ce mardi, Pépé Guilavogui (le N°2 du mouvement de protestation pour le bitumage des voiries de Macenta) avait haussé le ton et mis en garde les autorités administratives de Macenta sur leur implication présumé dans le kidnapping Antoine Béavogui.
« Nous sommes en train de mener notre enquête. Si jamais l’autorité est impliquée dans cet enlèvement, ça va très mal se passer… Si jamais c’est le préfet ou quelque soit l’autorité qui serait impliquée, on demandera son départ de Macenta dans les 48 heures qui vont suivre », avait martelé Pépé Guilavogui.
De N’Zérékoré Foromo Gbouo LAMAH pour Guineematin.com
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