La volonté du président Alpha Condé de se maintenir à la tête de la Guinée après ses deux mandats légaux entraîne la Guinée dans une crise politique. Ce qui inquiète les Guinéens et les membres de la communauté internationale. Comme on le sait, plusieurs partis politiques et des structures de la société civile, réunis au sein du FNDC se battent depuis plus d’un an pour empêcher la confiscation du pouvoir sans succès. Les manifestations du Front national pour la défense de la constitution n’ont pas empêché le chef de l’Etat de changer la constitution qui lui interdit plus de deux mandats.
Après avoir comptabilisé plusieurs dizaines de morts parmi leurs militants, certains partis qui animaient le FNDC ont décidé de s’engager dans le processus électoral pour combattre le président-candidat dans les urnes. Mais, tout semble préparé pour les empêcher de réussir dans la compétition.
C’est donc pour mieux s’informer de l’évolution du processus électoral et éventuellement proposer leurs bons offices dans le nécessaire besoin de médiation entre les adversaires politiques que des émissaires de haut niveau sont dépêchés à Conakry par la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest, l’Union africaine et les Nations Unies.
Parmi les personnalités annoncées, on parle des ministres des Affaires étrangères du Ghana, du Niger, du Burkina-Faso et du Nigeria. Egalement, Jean-Claude Brou (le président de la commission de la CEDEAO), Mohamed Ibn Chambas (Représentant spécial et Chef du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest) et madame Cessouma Minata Samate (commissaire aux Affaires politiques de l’Union Africaine) sont parmi les personnalités attendues en Guinée.
A suivre !