Général Oumar Sano : « la politique de recrutement des jeunes au sein des Forces armées est un succès qui rapproche l’armée de son peuple »

Général Oumar Sano, conseiller le ministre d’Etat chargé des Affaires présidentielles, ministre de la Défense nationale
Général Oumar Sano, conseiller le ministre d’Etat chargé des Affaires présidentielles, ministre de la Défense nationale

A l’occasion de la Semaine du Soldat, nous avons rencontré le conseiller « Armée de terre » du ministre de la Défense nationale pour évoquer avec lui les questions liées au dernier recrutement au sein des forces armées.

Mon Général quel est le rôle principal du Conseiller Armée de terre ?

 Général Oumar Sano : Je suis chargé de conseiller le ministre d’Etat chargé des Affaires présidentielles/ministre de la Défense nationale des questions concernant l’armée en général et particulièrement l’armée de terre. Depuis ma nomination à ce poste, j’ai eu à rédiger plusieurs fiches adressées au ministre de la Défense nationale concernant la situation organisationnelle, infrastructurelle, armement et matériel pour permettre au ministre d’avoir une vision spécifique sur ces domaines. Le ministre de la Défense nationale ne ménage aucun effort pour faciliter et conduire à terme la Reforme initiée par le Président de la république, chef suprême des armées.

Est-ce dans ce cadre qu’un recrutement national a été effectué cette année ?

Effectivement, dans le cadre de la réforme du secteur de défense, un programme  de recrutement a été initié par le Président de la république, chef suprême des armées. J’ai eu l’honneur d’être désigné par le ministre de la Défense nationale comme président de la Commission nationale de recrutement. Sous la supervision du chef d’Etat-major général des armées, nous avons mis en place une grande Commission, composée des différents représentants  intervenant dans le recrutement. L’accent était mis sur la rigueur, la transparence et le niveau intellectuel des candidats.

Ce qui a vraiment marqué ce recrutement, c’est la participation des autorités locales dans les 33 préfectures. Les maires, préfets, les sous-préfets ou leurs représentants ont toujours eu l’honneur de procéder au top départ du recrutement sur le terrain. C’est eux-mêmes qui faisaient les appels des candidats présélectionnés. Les candidats étaient conscients de la transparence durant le processus. Ce qui a fait qu’il n’y a pratiquement eu de réclamations.

Après cette phase, au mois d’août, nous avons procédé au contrôle définitif. Ce qui nous a conduits dans les six centres d’instructions du pays. A savoir : Km36, Kindia, Kissidougou, Kankan, Labé et l’Ecole nationale de la gendarmerie de Kaléya.

L’objectif de ce contrôle était de vérifier s’il y a des candidats qui n’ont pas rejoint les rangs. C’est suite à ce travail de vérification finale que nous avons envoyé  les résultats à l’Etat-major général des Armées pour l’analyse. C’est dernière étape nous a permis d’établir les listes pour doter les nouvelles recrues en matricules.  Cette activité s’est déroulée en mois de septembre 2020. Cette politique de recrutement des jeunes civils sans emploi au sein des Forces armées guinéennes est un succès qui rapproche l’armée de son peuple.

Un mot à l’occasion du 1er novembre ?

Je souhaite une très bonne fête à tous les militaires guinéens, particulièrement à ceux qui sont sur les théâtres d’opérations à Kidal, notamment.

Je pense également à tous nos soldats tombés sur le champ d’honneur. Que Dieu leur accorde son Paradis et protège la Guinée.

Fin

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