A travers la signature de ces deux conventions, le Consortium s’engage à construire un chemin de fer d’une longueur de 650 à 679 kilomètres reliant la mine à un port en eau profonde d’une capacité de 80 millions de tonnes par an, situé à Matakang, dans la préfecture de Forécariah. Le coût global du projet est estimé à 15 milliards de dollars US pour la mine, les infrastructures et les coûts associés, auxquels s’ajoute un milliard de dollars US pour la construction d’une aciérie.
Le montant total des investissements est estimé à près de 16 milliards de dollars. Outre le côté investissement, ce projet créera jusqu’à 1660 emplois (à temps plein et partiel) pendant la phase de recherche. Aussi, il créera plus de 30 000 emplois directs en phase de construction et 10 000 pendant la phase d’exploitation. En ce qui concerne les emplois indirects, ils pourront atteindre les 65 000 en phase de construction et 20 000 emplois en phase d’exploitation, a-t-on appris sur place.
Donc, ces deux logiques économiques et politiques ont entrainé parfois des négociations longues et difficiles ; mais, toujours guidées par le bon sens. Nous avons une bonne convention qui va permettre l’exécution du projet. Aujourd’hui est un grand jour pour nous et pour la Guinée. Les effets de ce projet vont se faire sentir pendant des décades. Après avoir fait de la Guinée un acteur majeur de l’exploitation et de l’exportation de la bauxite, notre Consortium va également permettre à la Guinée de rentrer dans l’exploitation et l’exportation du minerai de fer », a-t-il déclaré.
Acteur majeur de la réalisation de ce projet, Abdoulaye Magassouba, ministre des Mines et de la Géologie, a fait savoir que « ce projet emblématique s’inscrit dans la politique minière portée par le professeur Alpha Condé depuis son avènement au pouvoir en 2010 ; qui consiste à faire du secteur des Mines un véritable levier de transformation de l’économie à travers da contribution non seulement directe au budget de l’Etat, mais aussi au développement des autres secteurs de l’économie. Ce projet est un vieux rêve qui est en phase de se réaliser aujourd’hui.
Abondant dans le même sens, Aboubacar Sylla, ministre d’Etat des Transports, a dit que la signature de ces deux conventions constitue une nouvelle ère dans développement de la Guinée. « Il s’agit de l’aboutissement d’un vieux rêve de tous les Guinéens, à savoir la réalisation du trans-guinéen qui va désenclaver beaucoup de régions dans notre pays. Ce projet va permettre, en dehors du transport du minerai, d’avoir un effet multiplicateur pour d’autres secteurs importants de notre économie, notamment l’agriculture, par le transport des denrées dans un sens comme dans un autre.
Ibrahima Sory Diallo pour Guineematin.com
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