Ousmane Gaoual, Abdoulaye Bah et Etienne Soropogui, en garde à vue : réaction de Me Alsény Aïssata

Comme annoncé précédemment, Ousmane Gaoual, Abdoulaye Bah (membres de l’UFDG) et Etienne Soropogui (président du mouvement Nos Valeurs Communes) ont été placés en garde à vue ce jeudi, 12 novembre 2020. Malgré l’insistance de leurs avocats, la direction centrale de la police judiciaire (DPJ) a décidé de placer les opposants en détention.

Réagissant au micro d’un reporter de Guineematin.com, maître Alsény Aïssata Diallo, membre du collectif des avocats qui défend les opposants, a regretté cette décision, tout en précisant qu’elle n’ébranle nullement leurs clients. Selon lui, Ousmane Gaoual, Abdoulaye Bah, Etienne Soropogui, mais aussi Chérif Bah (vice-président de l’UFDG, également en garde à vue depuis hier à la DPJ) restent sereins et déterminés.

« Compte tenu de la personnalité qui caractérise nos clients, on s’attendait à ce que la DPJ accepte de les mettre à notre disposition. Même si on revenait demain pour la suite des enquêtes. Mais, tout reste à croire que comme monsieur Chérif Bah, ils seront aussi détenus là jusqu’à demain. Ils sont en garde en vue. Malgré tout, nos clients sont déterminés, ils sont engagés.

Ils ne sont pas découragés, parce qu’ils ne se reprochent absolument de rien. Donc, ils gardent leur sérénité. Nous pensons que comme il y a un délai qui leur est imposé par la loi, au-delà des 72 heures, ils sont obligés de leur déférer », a dit l’avocat, précisant que Mamadou Cellou Baldé, cité aussi dans cette affaire, se présentera demain à la DPJ pour répondre à sa convocation.

A noter que ces opposants sont poursuivis par le parquet du tribunal de première instance de Dixinn pour des faits « de détention et fabrication d’armes légères, associations de malfaiteurs, détention d’armes de guerre, pillages et destruction, participation à un attroupement, propos incitant à la violence, menaces à troubler l’ordre public et la sécurité ».

Mohamed Doré pour Guineematin.com

 

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