Dans le cadre de l’examen du projet de loi de finances rectificative 2020, le ministre du budget, Ismaël Dioubaté, était devant les députés ce lundi, 16 novembre 2020, en inter-commissions, a constaté Guineematin.com, à travers un de ses journalistes.
Ismaël Diaoubaté soumis à une batterie de questions des honorables députés, a expliqué les raisons qui ont sous-tendues les modifications des lignes budgétaires en termes de recettes de la loi de finances initiale 2020.
« Nous avons répondu aux questions des députés, noté les suggestions et apporté des éclaircissements sur toutes les préoccupations liées à la mobilisation des recettes de l’année en cours », a-t-il dit avant de se féliciter du bon déroulement de cette séance de travail, tenue au Palais du peuple.
Le présent projet de loi de finances révisée 2020 s’établit en recettes à 21 mille 364 milliards GNF contre 21 mille 706 milliards initialement. Soit une différence d’environ 340 milliards GNF.
Des recettes qui ont été particulièrement impactées par l’urgence sanitaire. Sur certaines lignes, la mobilisation des recettes a été quasi-nulle comme au niveau du tourisme et de l’hôtellerie, amenant l’Etat à supporter certaines charges pour sauver les entreprises et les emplois dans ces domaines.
Sur d’autres secteurs comme l’eau et l’électricité, l’Etat a entièrement pris en charge les factures sociales. Un effort qui pourrait prendre fin très prochainement, à en croire le ministre du budget.
Le mercredi prochain, les députés vont, en séance plénière, adopter le volet recettes de la loi de finances rectificative 2020 qui sera suivi de l’étude du volet dépenses de la LFR 2020 dans les travaux de commissions.
Abdallah BALDE pour Guineematin.com
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