Le secrétaire fédéral de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) de Labé, Mamadou Bachir Koula Diallo est confronté à une contestation interne liée aux préparatifs de la prochaine manifestation de l’UFDG et de l’ANAD prévue pour le mercredi, 25 novembre 2020, rapporte un correspondant de Guineematin.com en Moyenne Guinée.
Cette contradiction interne a éclaté au grand jour à l’occasion de la réunion du bureau fédéral de l’UFDG tenue au siège du parti à Kouroula le vendredi, 20 novembre 2020, dernier.
Cette rencontre avait été boycottée par le comité fédéral des jeunes de l’UFDG de Labé dirigé par Younoussa Baldé, membre du conseil communal. On a aussi remarqué l’absence du maire de la commune urbaine, Mamadou Aliou Laly Diallo.
A l’issue de cette rencontre, les membres statutaires présents ont à l’unanimité retenu une journée ville morte en lieu et place de la marche pacifique appelée par le bureau national de l’UFDG et ses alliés de l’ANAD.
Une option prise qui n’enchante pas les responsables du comité fédéral des jeunes du parti.
Pour cette structure de l’UFDG à Labé, la marche pacifique a plus d’impact qu’une simple ville morte. Elle est d’ailleurs déjà avancée dans les préparatifs de cette manifestation du mercredi prochain.
On rapporte que le secrétaire fédéral du parti, Mamadou Bachir Koula Diallo a peur des représailles et des arrestations qui pourraient découler de cette marche pacifique de l’opposition. Surtout que le métronome de la fédération UFDG de Labé, Honorable Mamadou Cellou Baldé est détenu de façon illégale et arbitraire à la Maison Centrale de Conakry avec beaucoup d’autres hauts responsables du parti et de l’ANAD.
Par contre, certains membres du bureau fédéral UFDG de Labé estiment que leur organisme de jeunesse bénéficie du soutien d’un responsable national du parti, actuellement en séjour privé à Labé, Elhadj Mamadou Bhoye Garambé Diallo.
Interrogé sur cette question, l’opérateur économique a pratiquement nié les faits qui lui sont reprochés avant de reconnaitre qu’il communique régulièrement avec les membres du comité fédéral de jeunes et les responsables du bureau fédéral. « Mais, je ne savais pas que la situation se présentait comme ça» a-t-il indiqué.
En attendant de tirer les choses au clair, selon une source proche du dossier, le secrétaire fédéral de l’UFDG, Mamadou Bachir Koula Diallo se sentirait aujourd’hui menacé par cette fronde de la jeunesse. Le risque de destitution serait réellement élevé pour lui. On lui reproche d’avoir proposé une action qui prend le contre-pied de la décision de la direction nationale du parti et ses alliés de l’ANAD.
De Labé, Idrissa Sampiring DIALLO pour Guineematin.com
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