Fêtes de fin d’année : hausse des prix du poisson et du poulet à Kankan

A la veille des fêtes de fin d’année, les prix de certaines denrées de grande consommation sont partis à la hausse à Kankan. C’est le cas notamment du poisson et du poulet importé qui sont aujourd’hui difficilement accessibles aux familles modestes, a appris Guineematin.com à travers son correspondant dans la préfecture.

Le poisson frais et le poulet importé sont des denrées très prisées à l’occasion des fêtes de fin d’année à Kankan. Et à la veille de ces fêtes, les prix de ces produits se sont envolés sur le marché. Le carton de poisson qui était vendu à 480 000 francs il y a deux semaines, se négocie aujourd’hui à 500 000 francs. Selon Mariam Ciré Kaba, vendeuse de poissons au marché de Kankan, cette hausse ne dépend des vendeurs locaux.

Mariam Ciré Kaba, vendeuse de poissons au marché de Kankan

« Avant, on achetait les poissons moins cher et on les revendait à un bon prix. Mais maintenant, ce n’est plus la même chose parce que les gens qui nous ravitaillent disent que les prix ont augmenté. Moi-même, je viens de rentrer de Conakry, d’où proviennent les poissons que nous revendons ici. Mais même là-bas, ce n’est pas facile d’avoir du poisson actuellement. Le gouvernement doit avoir pitié de nous à l’occasion du nouvel an, et faire face aux préoccupations des femmes vendeuses de poissons », souhaite-t-elle.

Fanta Cissé, vendeuse au marché de Kankan
Fanta Cissé, vendeuse au marché de Kankan

En ce qui concerne le poulet importé, c’est sa rareté sur le marché qui serait à l’origine de la hausse de son prix. C’est en tout cas, l’explication donnée par Fanta Cissé, vendeuse au marché de Kankan. « C’est tout récemment que le poulet importé est venu sur le marché, il y avait un manque même à Conakry. On achetait avant le carton de poulets à 180 000 francs, mais aujourd’hui, le même carton coûte 300 000 francs. Actuellement, on vend le poulet juste pour satisfaire nos clients, on ne gagne rien comme bénéfice », a dit cette vendeuse.

 De Kankan, Abdoulaye N’koya SYLLA pour Guineematin.com

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