Affrontements meurtriers à Macenta : Damaro demande à l’Etat de prendre en charge les autorités morales

Honorable Amadou Damaro Camara, président de l’Assemblée nationale
Honorable Amadou Damaro Camara, président de l’Assemblée nationale

En marge de la plénière de ce mercredi, 30 décembre 2020, consacrée à l’adoption du rapport final de la Loi de finances initiale 2021, le Président de l’Assemblée nationale, l’Honorable Amadou Damaro Camara, s’est exprimé sur les affrontements communautaires de Macenta, ayant entraîné la mort d’au moins 17 personnes.

 

Pour le Président du Parlement, ce qui est arrivé dans cette ville du Sud de la Guinée est d’autant plus regrettable que le concept qui a opposé les protagonistes n’existait pas dans les habitudes du Guinéen.

 

“Les chiffres sont contradictoires ; mais, il y a plus de 10 guinéens qui ont été enlevés et arrachés à notre affection. Les causes sont si banales et si regrettables. Des causes de nouvelles structures qui n’existaient pas dans nos sociétés. Le mot Khalif, patriarche sont des nouveaux mots qui viennent d’apparaître dans nos sociétés qui aujourd’hui supplantent les structures de l’État et pratiquement foulent au pied l’autorité de l’État. Ces structures représentaient là où elles existaient de simples autorités morales qui ont cessé d’être et qui se sont politisées aujourd’hui. Nous regrettons les conséquences de cette façon de faire et il reviendra à l’État en son temps que je souhaite le plutôt que possible de prendre ses structures en charge et les remettre à la place qu’elles méritent”, a dit le Président de l’Assemblée nationale.

Depuis l’Assemblée nationale, Abdallah BALDE pour Guineematin.com

Tél : 628 08 98 45

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