Page noire : décédé à Conakry, Elhadj Oumar Baïlo Bah repose à jamais à Tangué (Bourouwal Tappé)

Feu Elhadj Oumar Baïlo Bah
Feu Elhadj Oumar Baïlo Bah

C’est une nouvelle qui a plongé les habitants de Wanindara 2 et ceux de Tangué (sous-préfecture de Bourouwal Tappé, préfecture de Pita) dans une profonde tristesse. Elhadj Oumar Baïlo Bah, notable du quartier Waninadara 2 est décédé dans le vendredi 18 décembre 2020 des suites de maladie au CHU d’Ignace Deen à l’âge de 66 ans. L’annonce de sa mort a mobilisé les membres de sa famille, ses proches et tous les habitants du quartier Wanindara 2 (commune de Ratoma).

Mamadou Mouctar Bah, fils de feu Elhadj Oumar Baïlo Bah

Selon Mamadou Mouctar Bah, son père, Elhadj Oumar Bah était tailleur de profession et un sage très respecté du quartier Wanindara 2. « Mon papa, c’est quelqu’un qui réunissait les gens autour de lui. Il organisait les ruptures collectives pendant le Ramadan chez lui. Il s’impliquait dans les problèmes du quartier et avait de bonnes relations avec les voisins ».

Selon son fils, le défunt était alité depuis un mois, avant d’être hospitalisé. « Nous avons cherché ses produits pendant un mois ; mais, le lundi dernier, il a été hospitalisé dans une clinique de la place. Et, le mercredi on l’a évacué au service des urgences du CHU Ignace Deen. Le diagnostic fait par les médecins de là-bas a révélé qu’il avait un problème rénal. C’est ainsi qu’ils l’ont amené le même jour à la réanimation, vers 15 heures. Et, le vendredi, vers 16 heures 30 minutes, il nous a quittés. Mais, les médecins m’avait personnellement alerté parce qu’ils ont vu qu’il ne pouvait pas survivre de cette maladie », a expliqué Mamadou Mouctar Bah, très affligé.

Comme il avait souhaité avant sa mort, Elhadj Oumar Baïlo Bah a été inhumé dans son village natal, auprès de sa mère. « Mon père et moi avions une convention. Il m’avait dit que s’il mourait avant moi de l’envoyer auprès de sa maman à l’intérieur du pays, précisément à Tangué, dans la sous-préfecture de Bourouwal Tappé, préfecture de Pita. C’est pourquoi, nous avons rapatrié son corps pour respecter son souhait », a ajouté Mamadou Mouctar Bah.

A rappeler que le défunt laisse derrière lui une femme et 7 enfants (5 garçons et 2 filles, tous vivants). Deux d’entre eux vivent à l’étranger. Elhadj Oumar Bah a rejoint sa dernière demeure le dimanche 20 décembre 2020 dans son village natal, après la prière de 14 heures.

La rédaction de Guineematin.com présente ses condoléances les plus attristées aux membres de la famille, à ses voisins de Wanindra 2 et à tous ses collaborateurs. Paix à son âme, amine !

Alpha Assia Baldé pour Guineematin.com

Tél : 622 68 00 41

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