Tokounou (Kankan) : 67 cases et des récoltes ravagées par un incendie

Situé dans le district de Woribikoro, à 4 kilomètres du chef de la sous-préfecture Tokounou (Préfecture de Kankan), le secteur Kanagbana a été dévasté hier, lundi 1er février 2021, par un puissant incendie. Il n’y a pas eu aucune perte en vie humaine, mais les dégâts matériels sont importants. Le bilan officiel fait état de 67 cases brûlées et plusieurs quantités de vivres calcinées. Et aujourd’hui, les victimes sont habits et sans abris. Elles dorment à la belle étoile, a appris Guineematin.com à travers son correspondant à Kankan.

Selon nos informations, c’est aux environs de 16 heures qu’un feu de brousse s’est attaqué au secteur Kanagbana. La plus part des habitants de la localité étaient absent des lieux, mais cet incendie ravageur a semé la désolation sur son passage.

« On a beau dit, mais les villages se trouvent dans les forêts. Généralement, avec les clôtures dans lesquelles les femmes font leur potager, il y a des lianes ; et, forcement quand il y a des feux, ça ravage tout. C’est dans ce cadre là qu’hier à 16 heures, le feu a quitté la brousse pour atteindre le village. Ce matin, on est venu trouver que c’est la désolation. Là où nous sommes, on a comptabilisé 67 cases, plus des sacs de riz et des greniers. Dieu merci il n’y a pas eu de perte en vie humaine. Les animaux aussi ont été épargnés ; mais, les récoltes ont tous été consumées. Aucune famille n’a pu sortir un sac. Tout est brûlé », a expliqué Abdoulaye Kourouma, sous-préfet de Tokounou.

En croire cet administrateur territorial qui a été joint au téléphone par Guineematin.com, les victimes de cet incendie sont actuellement sans nourriture et n’ont plus aucun vêtement (à part les habits qu’elles portaient avant l’incendie).

« Par ma voix, je lancé un S.O.S à l’endroit de toutes les personnes de bonnes volontés et à l’Etat pour venir en aide à cette communauté qui est victime de ce drame. Les populations pleurent aujourd’hui de gauche à droite, les femmes et les enfants n’ont plus d’habits et il n’y a plus de nourriture, vraiment nous sommes là. C’est la désolation », a indiqué le sous-préfet Abdoulaye Kourouma.

De Kankan, Abdoulaye N’koya SYLLA pour Guineematin.com

Facebook Comments Box