Institutions Publiques et Emploi jeunes : la 11ème promotion de l’université Mercure formée

Fatoumata Binta Diallo, Diplômé en Communication de l'université Mercure

A la faveur d’un atelier organisé par le parrain de leur promotion ce jeudi, 18 février 2021, les étudiants diplômés de la 11ème promotion de l’Université Mercure internationale ont bénéficié d’une formation sur les « Institutions publiques et emploi jeunes ».

La rencontre d’apprentissage et d’échange d’expérience s’est tenue dans la salle de conférence de ladite université, en présence de plusieurs cadres de l’administration guinéenne. La démarche vise à inciter ces diplômés sans emploi à embrasser le monde de l’entreprenariat, rapporte un journaliste que Guineematin.com a dépêché sur place.

Selon Niamey Diabaté, inspecteur général d’Etat à la présidence de la République, qui a initié cette formation, la mise en œuvre de ce cadre d’échange d’expériences est une manière de renforcer les liens entre les étudiants de cette promotion, mais aussi de pousser ces jeunes à faire travailler leur génie créateur pour matérialiser leurs idées d’entreprise. C’est également une manière d’amener ces jeunes à entreprendre et devoir employer d’autres jeunes.

Niamey DIABATÉ, Inspecteur Général d’État

« Pour répondre à la sollicitation des jeunes qui m’ont choisi comme parrain de leur promotion, j’ai initié le présent atelier de formation autour de la thématique centrale : Institutions publiques et emploi jeunes. Alors, j’ai estimé avant de venir que cela pouvait créer un cadre de motivation pour pouvoir entraîner des jeunes dans l’entreprenariat. C’est pour que les jeunes soient dans l’esprit de création d’entreprises. Nous avons besoin de cela. Je pense que cela est également inscrit dans le programme du président de la République qui voudrait voir parmi les sortants des chefs d’entreprises jeunes. En fait, aujourd’hui, il faut que l’on comprenne que le domaine de l’État n’est pas le domaine de création de l’emploi. Le domaine de l’État, c’est le domaine de la consommation. La création du bonheur, c’est dans les entreprises. C’est la culture du privé qui doit dominer la culture de l’art d’appartenir au secteur public…», a notamment enseigné Niamey Diabaté.

L’inspecteur général d’Etat ne veut surtout pas être un parrain virtuel de façade. « Je leur ai dit que nous allions continuer les consultations jusqu’à ce que nous puissions épuiser la liste de la promotion », a promis monsieur Diabaté.

Présente à cette formation en qualité de « modèle de réussite », madame Diariatou Diallo, conseillère du Premier ministre charge de l’inclusion économique et sociale, a mis l’occasion à profit pour parler brièvement de son parcours professionnel. Elle a aussi invité ces diplômés de s’en inspirer et à faire de la formation le centre de leurs préoccupations principales.

Diariatou Diallo, Conseillère du premier ministre en charge de l’inclusion économique et sociale

« Le thème que j’ai abordé, c’est sur un modèle de réussite. Ils pensent que j’ai pu réussir et que je devrais partager ça avec ces étudiants qui sont fiers de savoir mon parcours de l’université jusqu’au jour d’aujourd’hui. J’ai pu décrire un peu comment j’ai pu chercher des aptitudes professionnelles avant même la fin des études professionnelles en m’inscrivant sur une dynamique associative. En tout cas, je leur ai conseillé, au-delà de l’université, de pouvoir être ambitieux, d’aller plus loin, de se former, de s’informer et de pouvoir créer un réseau qui va leur permettre d’être un produit consommable en découvrant leurs potentiels et de pouvoir créer leurs propres entreprises, de s’auto-employer et d’employer d’autres personnes. Ils ont la double option : avoir un emploi salarié ou être dans l’entreprenariat. Pour devenir entrepreneur, il faut avoir des aptitudes professionnelles, il faut connaître les établissements publics comme l’APIP, comme l’AGUIP et d’autres. Connaître la vision du gouvernement en ce moment, quelle est la réalité ici en Guinée, partout dans le monde. Il faut aussi le réseautage, les relations publiques sont très importantes, il faut avoir des valeurs, il faut savoir bien se tenir, connaître c’est quoi le savoir-faire, le savoir-vivre, comment se comporter avec les autres. C’est très important. Donc, je pense qu’avec toutes ces aptitudes et toutes ces valeurs, on peut franchement entreprendre », a conseillé madame Diariatou Diallo.

Au sortir de cette rencontre les participants ont exprimé leur satisfaction tout en promettant de répondre parfaitement aux attentes de leur parrain. Ce fut le cas notamment de Fatoumata Binta Diallo, diplômée en Communication de l’université Mercure.

Fatoumata Binta Diallo, Diplômé en Communication de l’université Mercure

« Notre parrain nous a fait comprendre qu’étant des diplômés on peut entreprendre, qu’on ne doit pas forcément nous dire qu’on doit être des fonctionnaires d’État, que nous pouvons nous-mêmes entreprendre, faire quelque chose pour nous-mêmes. C’est-à-dire que tu peux vendre des boissons si tu as un frigo à la maison. C’est aussi entreprendre. À partir de cette formation, déjà j’étais des trucs événementiels, du moment où je suis diplômée en communication, je veux vraiment me lancer dedans… Je demande aussi à mes amis de se battre pour leurs rêves », a-t-elle laissé entendre.

Mohamed DORE pour Guineematin.com

Tel : +224 622 07 93 59

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