Une semaine de confinement total. C’est ce que propose le président de l’Union pour le Progrès de la Guinée (UPG), Jacques Gbonimy. L’opposant regrette de constater que les mesures prises par les autorités pour lutter contre la nouvelle vague du coronavirus qui sévit dans le pays ne sont que partielles, et ne sont surtout pas appliquées sur le terrain.
Pour éviter donc que le pays ne soit débordé par la pandémie, cet ancien commissaire à la CENI préconise un confinement total, qui sera précédé d’une campagne d’information et de sensibilisation des citoyens. Il l’a dit dans un entretien accordé à Guineematin.com ce mercredi, 10 mars 2021.
« Les autorités interdisent par exemple les mariages et d’autres manifestations alors que dans les marchés, c’est plein de femmes. Il y a des activités que les gens mènent quotidiennement où ils sont confrontés à des regroupements énormes, qui ne permettent pas de contrôler réellement la propagation de la maladie. C’est bon d’insister sur le port de la bavette, le lavage des mains et la distanciation ; mais, cette mesure de distanciation n’est pas du tout appliquée, ni respectée par les citoyens.
Le Guinéen vit du quotidien ; mais, pour permettre de maîtriser la maladie, on peut prendre une semaine sans mouvement, comme le font d’autres pays. Donc moi, je propose une semaine de confinement total pour permettre à l’ANSS de maîtriser la situation. Sans quoi, on risque d’être débordé. Mais avant de prendre cette décision, il faut informer les citoyens, les sensibiliser pour qu’ils puissent se préparer afin de pouvoir respecter la mesure. Parce que le problème en Guinée, c’est qu’on ne prévient pas. Le plus souvent, on prend des décisions hâtives qui ne nous permettent pas de maîtriser la situation après », a dit M. Gbonimy.
Alpha Assia Baldé pour Guineematin.com
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