Mésaventure de Cellou Dalein à l’aéroport de Conakry : les faits, selon le patron de l’UFDG

Comme indiqué dans une de nos précédentes dépêches, Elhadj Cellou Dalein Diallo a été empêché de sortir de la Guinée pour une deuxième fois. Le plus populaire homme politique guinéen de ces onze dernières années était désigné pour représenter l’International Libéral aux obsèques du défunt Premier ministre ivoirien, Hamed Bakayoko à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Mais, le président Alpha Condé- dont il conteste la légitimité du troisième mandat à la tête du pays- lui aurait refusé la sortie du pays.

Le Vice-président exécutif de l’International Libéral jure avoir régulièrement gagné l’élection présidentielle du 18 octobre 2020 et que sa victoire a été confisqué par les tenants du pouvoir, grâce à la complicité des cadres véreux et irresponsables.

Aujourd’hui, le régime Alpha Condé l’empêché de jouir de sa liberté de mouvement, après avoir arrêté et mis en prison (sans jugement) plus de trois cent personnes ; des proches du leader et responsables à la base de son parti. Malheureusement pour Cellou Dalein Diallo ( et surtout la boiteuse démocratie guinéenne), aucune institution nationale ou internationale, aucune autorité morale ou religieuse, aucune structure de la société civile, aucune organisation internationale ne demande des comptes aux dirigeants actuels de la Guinée…

Ci-dessous, Guineematin.com vous propose les faits résumés par le patron de l’UFDG, ainsi que la lettre de l’International Libéral. 

L’Internationale Libérale dont je suis Vice-président exécutif m’a demandé de représenter notre Organisation aux funérailles de feu Hamed Bakayoko PM de la Côte d’Ivoire et de présenter nos condoléances à SEM Alassane Ouattara, au RHDP, membre actif de l’International Libéral et au peuple ivoirien. 

À l’aéroport, j’ai pu cette fois-ci accomplir, sans difficultés, toutes mes formalités aussi bien au niveau de la compagnie qu’au niveau de la police des frontières. Je suis même resté une heure de temps dans le salon business. 

Je me suis embarqué dans l’avion avec Nadia Nahman, ma Cheffe de cabinet vers 14h30. Au moment de la fermeture des portes pour le décollage, la police a fait irruption dans l’avion et a discuté quelques minutes avec le personnel à bord qui m’a finalement notifié que la police exige mon débarquement. Je me suis exécuté et à la sortie un policier m’a retiré mon passeport. Alpha Conde a dû, sans nul doute, être informé tardivement que je voyageais et il a donné les instructions de m’empêcher de partir. Une autre manière de gouverner autrement.

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