Comme annoncé précédemment, la Guinée (à l’instar des autres pays du monde) a célébré hier, vendredi 23 avril 2021, la journée mondiale du livre et du droit d’auteur. À cette occasion, la plume a été mise à l’honneur par les littéraires et littérateurs. C’est la ministre de la culture et du patrimoine historique, Sona Konaté, accompagnée d’une délégation composée d’autorité étatiques et diplomatiques, qui a procédé au lancement officiel de cette cérémonie qui durera 3 jours, rapporte Guineematin.com à travers un de ses reporters qui était au palais du peuple.
Organisée par la maison d’édition « L’Harmattan Guinée », en partenariat avec l’UNESCO, l’OIF, le PNUD, les Nations Unies, l’OMS et le gouvernement guinéen, la cérémonie a été marquée par plusieurs discours. L’événement s’est tenu dans l’enceinte du chapiteau installé à l’esplanade du palais du peuple autour de la thématique : « COVID-19 en Guinée : la place des femmes, de la jeunesse et de la paix dans le pays dont nous rêvons ».
Dans son allocution, la ministre de la culture et du patrimoine historique est tout d’abord revenue sur l’importance du livre au sein de la société et la contribution des 72 heures du livre dans la lutte contre la propagation de la COVID-19 en Guinée.
«Nous savons tous que le livre demeure un vecteur essentiel de l’éducation, de la transmission de la connaissance, donc de l’épanouissement personnel. Il est aussi un facteur de réduction de la pauvreté et du développement durable de par les métiers que sa chaîne génère. Consolider nos acquis et aller de l’avant de sorte que la flamme allumée par »Conakry mondiale du livre » ne s’éteint plus. Tels sont désormais les défis qui nous incombent. Nous en sommes parfaitement conscients. Ce que nous déplorons cependant, c’est le contexte consacré, caractérisé par la propagation de la pandémie de la COVID-19, dans lequel l’organisation se déroule cette année. Pour cette 13ème édition, en mettant le livre au service de la lutte contre la COVID-19, les 72 heures du livre apportent ainsi leur contribution aux efforts du gouvernement et des partenaires dans la lutte pour la maîtrise de la propagation du virus, » a expliqué la ministre Sona Konaté.
Devant le public venu assister à l’ouverture officielle des 72 heures du livre, la ministre de la culture a aussi exprimé tout le soutien du gouvernement et les partenaires techniques et financiers de la Guinée pour le bon rayonnement du livre dans le pays. « Le gouvernement y est engagé avec la bénédiction personnelle du chef de l’État », a dit Sona Konaté avec de déclarer ouverte la 13ème édition des 72heures du livre à Conakry.
Pour le directeur général de la maison d’édition L’Harmattan Guinée, Sansy Kaba Diakité, les 72 heures du livre doivent être mises à profit pour se pencher sur la vision qui consiste de faire de « Conakry la capitale africaine du livre ». Et, pour que cette vision soit une réalité, le patron de L’Harmattan Guinée appelle à l’union.
« Nous voulons un pays émergent. Il n’y a pas d’émergence sans paix. Il n’y pas d’émergence sans une meilleure place pour les femmes, sans une jeunesse épanouie. Donc, on a voulu discuter de cette thématique avec des professionnels du livre, des acteurs et spécialistes pour vraiment décliner une vision. Cette vision vous la connaissez, c’est de faire de Conakry, la capitale africaine du livre. Nous sommes déterminés, nous sommes mobilisés et vous avez vu les Nations-Unies, le gouvernement de la République. On ne peut qu’être heureux pour ça. Donc, je voudrais remercier tous les partenaires à l’occurrence le ministère de la culture qui nous a appuyés très fortement pour cette 13ème édition ; et, nous pensons que l’union fait la force. Ensemble, nous pouvons réellement faire de Conakry, la capitale mondiale du livre », a indiqué Sansy Kaba Diakité.
Mohamed Guéasso DORÉ pour Guineematin.com
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