Examen 2021 : les programmes exécutés à 73,34% à Dixinn (DCE)

Ibrahima Baldé, chef de la section pédagogique chargé de l’enseignement fondamental à la DCE de Dixinn

Alors qu’on s’achemine inéluctablement vers les examens nationaux session 2021 (prévus au mois d’août prochain par les autorités éducatives), les acteurs de l’éducation accélèrent la cadence des préparatifs. Elèves, enseignants et encadreurs se battent pour finir les programmes d’enseignement et satisfaire toutes les exigences liées à ces examens. Ils sont tous dans une course effrénée de conditionnement pour passer avec succès ces évaluations.

A la direction communale de l’éducation de Dixinn, les autorités ont mis les bouchées doubles pour terminer les programmes et préparer les élèves à affronter les épreuves de ces examens. Sur place hier lundi, 14 juin 2021, on a annoncé déjà un taux de plus de 73% d’exécution des programmes par rapport à une prévision de 61,82%.

Ibrahima Baldé, chef de la section pédagogique chargé de l’enseignement fondamental à la DCE de Dixinn

« La situation de l’état d’avancement du programme se présente ainsi qu’il suit dans la commune de Dixinn : au niveau de l’élémentaire, nous sommes à 72,84% par rapport à une prévision de 72,08% ; au niveau du collège, nous sommes à une progression de 71,06% par rapport à une prévision de 71,06% ; au niveau du lycée, on est à 70,24% par rapport à une prévision de 71,06%. Ce qui veut dire qu’au préscolaire, nous sommes globalement à 73,34% par rapport à une prévision de  61,82%. Voici comment se présente la situation par rapport à l’état d’avancement des programmes », a révélé Ibrahima Baldé, chef de la section pédagogique chargé de l’enseignement fondamental à la DCE de Dixinn.

Pour ce cadre de la direction communale de Dixinn, ce taux appréciable de l’exécution des programmes est dû à plusieurs facteurs mis en pratique par tous les acteurs de l’éducation au niveau de la commune.

« Nous sommes dans les normes, nous sommes conformes par rapport à la prévision par endroit. Sauf au niveau du lycée, il y a un léger retard. Qu’à cela ne tienne, je vais décliner un peu les stratégies que nous avons mises en place pour atteindre ce niveau-là. On a convoqué nos directeurs et conseillers d’établissement pour leur dire comment se présente la situation, nous sommes en retard d’une semaine. Il y a eu des idées et au finish, nous nous sommes dit qu’il faut identifier les matières dans lesquelles il y a du retard. C’est le travail qu’on a demandé au préalable. Ils ont fait l’identification des matières où il y a du retard. Il y a certains établissements qui ne font pas cours tous les jours de la semaine. Dans la semaine au moins, il y a un jour creux. Les professeurs qui sont en retard, peuvent mettre ces jours à profit pour rattraper. Ensuite, la deuxième stratégie, ceux qui sont en avance, on leur a dit de passer certaines de leurs heures aux professeurs qui sont en retard dans les matières. Donc, ils ont mis à profit pour rattraper. Si certains ont cours jusqu’à 14 heures, ils partaient désormais au-delà vers 15 heures et 16 heures selon les spécificités de chaque établissement. Voici ce qui nous a permis d’être à ce stade-là et nous comptons maintenir le cap, la même stratégie pour finir les programmes. On doit finir les programmes à partir du 31 juillet, » a expliqué Ibrahima Baldé.

A en croire ce chef section pédagogique chargé de l’enseignement fondamental à la DCE de Dixinn, il y a une « rigueur » dans la préparation des examens de cette année.

« Comme Monsieur le ministre l’a instruit, on a essayé d’assainir le fichier des candidats. Cette année, vous n’entendrez pas qu’il y a eu des candidats rapprochés. C’est-à-dire, un élève de la 9ème année ne peut pas se présenter comme candidat au BEPC. Un élève de la 12ème ne peut pas se présenter comme candidat au baccalauréat ainsi de suite. Donc, il y a eu cette rigueur-là. Au niveau de l’opération photo, n’est candidat que celui-là qui a un code et ça ce  n’est pas nous le donnons, c’est le département à travers le service national des examens. C’est que c’est la carte d’identité du candidat. Et dès que tu as ça, c’est que tu es dans les normes. Il faut préciser que ces codes sont différents des PV. Donc, tout candidat qui n’aura pas son code, ça veut dire qu’il ne peut pas se faire photographier. Ce n’est pas possible. C’est déjà une rigueur », confié Ibrahima Baldé.

Mohamed Guéasso DORE pour Guineematin.com

Tel : +224 622 07 93 59

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