Kadiatou Bah du SLECG : « le colonel Mamady Doumbouya a demandé l’union pour gérer la situation des travailleurs »

Kadiatou Bah, secrétaire général du Slegg et la chargée des négociations au bureau exécutif de l'USTG 
Kadiatou Bah, secrétaire général du Slegg et la chargée des négociations au bureau exécutif de l’USTG 

Comme annoncé précédemment, les responsables des centrales syndicales de Guinée ont été reçus ce samedi, 18 septembre 2021, par le CNRD au palais du peuple. Et, lors des échanges avec le colonel Mamady Doumbouya (le président du CNRD), les syndicalistes ont exprimé les problèmes qui les assaillent. De son côté, le président du CNRD leur a exhorté à l’union pour défendre au mieux les intérêts des travailleurs. Des engagements ont été pris dans ce sens par les responsables syndicaux ; mais, selon Kadiatou Bah, secrétaire générale du SLECG, ces engagements doivent être traduits en des actes.

« Les attentes concernant moi qui relève du système éducatif sont nombreuses, mais il y a les plus importantes qui sont : la sédentarisation des travailleurs au niveau des départements ministériels, au niveau des directions nationales, au niveau des services déconcentrés de l’éducation notamment dans les structures scolaires. Nous avons aussi les enseignants retraités qui se reconvertissent en des contractuels, alors qu’on a des jeunes qui peuvent assumer ces places. Enfin, le recrutement des enseignants, nous avons des contractuels sortis de l’ISSEG et des ENI, plus des communautaires qui ne sont à la fonction publique, pendant qu’il y a un manque de près de 19 mille enseignants. Ce que nous avons retenu de cette consultation, c’est l’appel à la nation. Parce que dans son intervention, il (Colonel Doumbouya) a mis un accent sur la lutte qu’à mener les forces vives de la nation de 2007 à aujourd’hui pour la libération de notre patrie. 

Par rapport à la division des syndicats, nous ne nous sommes pas sentis trop gêné ; parce qu’il (le colonel Mamady Doumbouya) a demandé à ce que tout le monde appelle à l’union pour qu’on puisse gérer la situation des travailleurs de Guinée. Que cela soit dans le secteur privé, mixte ou fonction publique. Mais, il ne faudrait pas que cette action soit un vin mot, il faut que cela se voit dans les actes et les faits des uns et des autres. Malheureusement, je suis un peu désolée. Car, aujourd’hui on fait la syndicalisation au niveau des médias. Cela n’est pas la doctrine du mouvement syndical guinéen. Quand il y a des situations difficiles, on gère ensemble et on trouve les solutions ensemble », indiqué Kadiatou Bah.

Diarouga Aziz Baldé pour Guineematin.com

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