Aboubacar Camara, président de l’URTELGUI : « le président a rassuré la presse »

Aboubacar Camara, président de l'URTELGUI
Aboubacar Camara, président de l’URTELGUI

C’est sur une note de satisfaction que la rencontre entre les organisations professionnelles de médias et le président du CNRD, Colonel Mamady Doumbouya, s’est achevée cet après-midi, au Palais du peuple, à Conakry. En effet, le chef de la junte militaire au pouvoir a répondu favorablement à la plupart des préoccupations posées par les journalistes. Ce qui réjouit le président de l’Union des radiodiffusions et télévisions libres de Guinée (URTELGUI). Au micro d’un reporter de Guineematin.com, Aboubacar Camara s’est dit rassuré par les nouvelles autorités guinéennes.

« La rencontre s’est bien passée. Parce qu’il faut reconnaître que la bonne partie de nos différentes réclamations ont été aussitôt répondues par le président. C’est très rare de satisfaire les préoccupations dans le feu de l’action. Cela veut dire que nous sommes une entité respectée et respectable. Nous devons aussi, à travers nos actions, respecter et faire respecter notre profession. La carte de presse a été aussi valorisée par la junte au pouvoir. Parce que vous n’êtes pas sans savoir qu’il y a beaucoup de médias, à cause des restrictions sanitaires, qui étaient obligés de rendre l’antenne à 21h. Donc, cette préoccupation a été portée auprès de la junte et aussitôt le président a donné suite.

Désormais, tout journaliste détenteur de la carte professionnelle 2021-2022 peut travailler jusqu’à l’heure voulu. Mais aussi, les préoccupations de la presse, que ce soit du côté des journalistes dans l’exercice de leur métier, que ce soit les médias eux-mêmes, parce que pour qu’il y ait journaliste, il faut qu’il y ait médias et vice-versa. Chaque entité a essayé de remonter les problèmes de la base. La construction d’une maison de la presse a été évoquée, mais aussi le traitement salarial des journalistes. On a rappelé qu’aucun patron de média ne peut prétendre à un traitement hors des prétentions en termes de revenu de son média.

Donc, ce n’est pas par gaité de cœur que les journalistes sont mal traités. Les institutions étatiques qui ne communiquent pas dans la presse ont été entre autres points soulevés. Un mémo sera rédigé dans ce sens. Nous avons invité le président à impliquer la presse dans son ensemble dans tout le processus de la transition pour que les populations puissent avoir l’information à temps. Le président nous a rassuré que dans les jours à venir, avec la mise en place du gouvernement, les mesures idoines seront prises pour que la presse puisse retrouver sa lettre de noblesse », a déclaré le président de l’URTELGUI.

Malick Diakité pour Guineematin.com

Tel : 626-66-29-27

Facebook Comments Box