Transport interurbain : La baisse du prix du transport respectée dans les gares routières de Kagbélen et Gombonyah (Constat)

Aboubacar Keita, usager sur la ligne Conakry Boffa
Aboubacar Keita, usager sur la ligne Conakry Boffa

Les nouveaux tarifs du transport interurbain annoncés par les autorités en charge des transports sont entrés en vigueur hier, mercredi 29 septembre 2021, sur toute l’étendue du territoire national. Et, contrairement à certaines routières de Conakry où cette mesure a été violée, la baisse des prix a été observée dans les gares routières de Kagbélen (dans la préfecture de Dubréka) et Gomboyah (dans la préfecture de Coyah), a constaté Guineematin.com à travers un de ses reporters.

En route pour Bel Air (Boffa), Aboubacar Keïta a payé 50 000 francs à la gare routière de Kagbélen. Il n’avait pas voyagé depuis six mois ; et, il jure que c’est le même montant qu’il avait déboursé lors de son dernier voyage.

« Personnellement, je n’ai pas constaté de changement. S’il y a eu hausse, c’est peut-être pendant que je ne voyageais pas. En tout cas, il y a 6 mois, lorsque je quittais Boffa, le transport était à 50.000 francs. Et, aujourd’hui encore on m’a dit le même montant (50.000 francs) », dit-il.

Abordant dans le même sens, Adama Kourouma dit n’avoir pas constaté une baisse du transport. Mais, il précise que son dernier voyage remonte à cinq mois (donc avant la hausse du prix du carburant à 11 000 francs). Il avait payé 170 000 francs entre Kankan et Conakry ; et, c’est le même montant qu’on lui a demandé ce mercredi à Gombonyah pour rentrer à Kankan.

Adama Kourouma, passager

« Avant, c’était à 170 mille entre Conakry-Kankan dans le minibus. En tout cas, à mon arrivée à Conakry il y a à peu près 5 mois, c’est ce que j’ai payé. Aujourd’hui, quand je suis venu, on m’a dit 170 mille francs encore. Maintenant, je ne sais pas s’il y a eu l’augmentation pendant ce temps. Le chauffeur quand même m’a fait savoir qu’il n’y a pas eu  d’augmentation ici, à la gare de Gombonyah, après la hausse du prix du carburant. Néanmoins, je suis ravi du fait que les autorités ont entendu le cri de cœur des citoyens », a-t-il expliqué.

Cependant, pour Issa Touré, chauffeur de taxi sur la ligne Fria, Boffa, Boké et Koba, le prix du transport a été revu à la baisse ce mercredi à la gare routière de Kagbélen.

Issa Touré, chauffeur sur la ligne Conakry-Boké

« Avant l’augmentation du prix du carburant, Conakry-Tanènè était à 15 000 francs, Fria-Koba à 30 000 francs et Conakry-Boké à 70 000 francs. Donc, quand il y a eu l’augmentation du prix du carburant à 11 000 francs le litre, on partait à Boké à 80 mille. Pour Boffa, Fria et Koba c’était à 40 000 francs et Tanènè à 20.000 francs. Aujourd’hui, après que les nouvelles autorités aient diminué le prix du carburant à la pompe, nous avons aussi baissé le prix du transport en revenant à l’ancien prix cité ci-haut. Vous savez ces prix sont fixés par les autorités. Donc, on ne peut qu’obéir, on n’a pas le choix. Nous demandons si possible que la junte ramène à 9 mille le litre. Comme ça, ça va nous arranger tout le monde », a indiqué ce chauffeur.

A noter que du côté des syndicats de la gare routière de Kagbélen, tout comme ceux de Gombonyah, nulle n’a voulu s’exprimer sur l’effectivité de la baisse du prix du transport.

Malick Diakité pour Guineematin.com

Tel : 626-66-29-27

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