Située à Simanbossiyah (dans la commune de Ratoma), les écoles ‘’BAH-KANE’’ sont des établissements scolaires modernes qui misent sur l’innovation pour offrir un meilleur cadre d’enseignement et d’apprentissage. La formation des formateurs sur les méthodes d’enseignement et de pratiques de classe, l’équipement de la bibliothèque et l’amélioration du cadre de vie à l’intérieur (tout comme à l’extérieur) des classes, la préparation d’un laboratoire sont entre autres des éléments qui tiennent à cœur son fondateur, Elhadj Diouma Bah. D’ailleurs, pour cette année scolaire 2021-2022, il a fait de ces éléments son cheval de bataille pour améliorer la qualité de l’éducation dans ses écoles.
Dans un entretien accordé à Guineematin.com hier, mercredi 13 octobre 2021, Elhadj Diouma Bah est largement revenu sur ce qui a été fait pendant les vacances pour le bien-être des enseignants et des élèves au sein des écoles ‘’BAH-KANE’’. Et, ce sont des écoles à peau neuve et pleines d’ambitions que le personnel enseignant et les élèves vont découvrir à la rentrée des classes, la semaine prochaine.
« L’un des problèmes majeurs que les écoles rencontrent dans notre pays, c’est la méconnaissance du métier de l’enseignement dans la pratique du cours. Et, donc, la plupart des enseignants qui sont dans les écoles ont opté pour ce métier par effraction, et non par amour. Le premier constat que nous avons fait est que les gens ont les compétences académiques, mais ils n’ont pas les compétences pédagogiques requises. Ce qui fait que cette année, nous (écoles BAH-KANE) avons signé un contrat avec un cabinet au niveau du Sénégal. Nous avons procédé à la formation de nos formateurs. Nous avons signé ce contrat avec un expert Sénégalais qui est venu faire trois semaines avec nos enseignants sur les méthodes d’enseignement et les méthodes de pratiques de classe… Au niveau infrastructurel, nous avons entrepris un vaste programme de rénovation de notre école pour meubler notre bibliothèque. Nous avons reçu un important lot de livres venant du Canada. 2 500 livres qui couvrent tout le cycle de l’enseignement général. En plus de ce don, ils nous ont donné un logiciel qui contient plus de 250 ouvrages. Donc, nous allons mettre tout ça au compte de notre bibliothèque numérique pour faire en sorte que nos enfants soient suffisamment à l’aise, dans les conditions optimales requises pour une formation de qualité… Nous sommes en train de préparer notre laboratoire. Nous avons également changé l’aspect extérieur en aménageant un plateau sportif, nous avons entrepris la rénovation de la peinture des salles classe. Nous avons également beaucoup de supports de cours qu’on va introduire à l’intérieur de notre formation qui fera que quand les enfants sont en informatique, non seulement ils feront l’informatique, mais ils peuvent avoir des cours aussi à l’intérieur. Ça, c’est un volet. Un autre volet que nous avons ambitionné aussi, c’est les cours d’art. L’art est un élément qui stimule le niveau de formation de l’enfant, sa capacité à imaginer », a notamment expliqué Elhadj Diouma Bah.
Pour cette année scolaire, les écoles ‘’BAH-KANE’’ disposent d’un bâtiment R+4 de 35 salles de classe au primaire. Et, chacune de ces salles de classe a une capacité d’accueil de 25 à 30 élèves.
Egalement, pour le secondaire, c’est un bâtiment R+5 composé d’une vingtaine de salles de classe qui attend les élèves. Là, chaque salle de classe peut contenir un effectif de 50 à 60 élèves. Autant dire qu’il y a suffisamment de places pour accueillir un nombre important d’élèves. Mais, selon Elhadj Diouma Bah, « ne sera pas élèves des écoles BAH-KANE qui le veut, mais qui le peut ». Les élèves devront passer un test pour être admis à ‘’BAH-KANE’’. Et, ils devront aussi être en mesure de payer les frais d’inscription et les frais de scolarité qui sont soldés par trois tranches.
« Au niveau de l’enseignement général, nous avons déjà les élèves qui ont évolué dans notre école et qui ne feront pas de test. Mais, les élèves qui nous viennent d’ailleurs, avant de les recevoir, nous leur soumettons à un test de vérification de niveau et à une enquête comportementale. On peut avoir des difficultés au niveau pédagogique, au niveau apprentissage ; mais, quand on est animé d’une très bonne volonté d’apprendre, ça pourra aller. Ces genres d’élèves, nous allons les prendre et discuter avec leurs parents. Donc, nous préférons les élèves qui ont un bon niveau et un bon comportement… L’avenir d’un pays se construire à partir de ses ressources humaines. Si on ne met pas du sérieux dans la formation, dans l’encadrement et dans l’éducation des enfants, quel que soit l’effort qu’on fera après, cet effort sera voué à l’échec. II faudrait, à l’instar des autres pays, qu’on mette du sérieux dans l’éducation. Il faut avoir des programmes innovants, un calendrier scolaire et universitaire arrêté et respecté, des programmes d’enseignement contrôlés… Et, pour ça, les portes des écoles BAH-KANE sont grandement ouvertes. Nous avons l’infrastructure, les équipements, la discipline et les programmes qu’il faut pour un bon apprentissage. Aux écoles BAH-KANE, nous développons parallèlement le programme français comme au lycée français. Donc, c’est une occasion d’inviter les parents d’élèves qui souhaitent inscrire leurs enfants dans le cursus du programme français que nous avons un programme qui est dédié à ça. L’année passée, nous avons présenté 17 candidats au BAC français et on a eu 15 admis qui sont tous partis à l’extérieur dans les universités françaises », a indiqué Elhadj Diouma Bah.
Malick Diakité pour Guineematin.com
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