Bantama Sow à l’enterrement de son père à Ouré-Kaba (Mamou) : « J’ai perdu un confident, un ami… »

Sanoussy Bantama Sow, ex ministre des Sports
Sanoussy Bantama Sow, ex ministre des Sports

Âgé de 89 ans, Elhadj Ibrahima Sow (le père biologique de l’ancien ministre guinéen des sports, Sanoussy Bantama Sow) est décédé samedi dernier, 16 octobre 2021, de suite de maladie à Ouré-kaba (une sous-préfecture située à 65 kilomètres du chef-lieu de la préfecture de Mamou). Ce vieil homme a été inhumé le lendemain dans son village à Bantamayah. Et, à cette douloureuse occasion, ses enfants ont tenu à lui rendre un vibrant hommage. Sanoussy Bantama Sow a pleuré la perte d’un confident, d’un ami qui lui a appris la vie et inculqué le sens du combat. L’ancien ministre des sports a mis cette occasion à profit pour réitérer son engagement à batailler pour la Guinée, rapporte le correspondant de Guineematin.com à Mamou.

C’est un homme inconsolable et très affligé qui a pris part aux funérailles de son père ce dimanche à Bantamayah. Sanoussy Bantama Sow dit avoir été surpris d’apprendre le décès de son « premier conseiller ». Mais, il s’est aussi réjoui des messages de solidarité et de compassion qui fusent de partout pour le soutenir et l’aider à traverser cette douloureuse épreuve de la vie.

« C’est hier (samedi), je ne m’attendais pas, qu’on m’a appelé pour m’annoncer le décès de mon père. Mais, tous les guinéens doivent savoir que ce n’est pas un père que j’ai perdu. C’est plutôt un confident, un ami. Parce que mon père et moi on parlait sans tabou. C’était mon premier conseiller. Donc, je viens de perdre mon ami, mon tout. Depuis l’annonce du décès, j’ai reçu des messages à travers le monde entier. Et, je remercie tous les guinéens du fond du cœur. Je suis comblé de joie. Le soutien et la sympathie que j’ai eus à travers les uns  et les autres m’amènent vraiment à apprendre à me passer de mon père. J’ai compris que je représente quelque chose dans la société guinéenne… Mon père m’a tout donné. Il a beaucoup d’enfants, mais je suis le seul enfant qui porte le nom de Bantama. Il m’a appris la vie et la souffrance. Sincèrement, je le remercie. Il m’a toujours dit de me battre, de refuser d’être un figurant. Je remercie tout le monde, je me battrai pour Mamou, pour mon pays. Il ne s’agit pas seulement d’être au gouvernement pour servir », a dit Bantama Sow en sanglots.

De Bantama, Boubacar Ramadan Barry pour Guineenatin.com

Tél : 625698919/657343939

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