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Abdoulaye Sow sur le contentieux à l’USTG : « si le droit n’est pas dit, nous allons déclencher une grève »

Abdoulaye Sow, secrétaire général de la FESABAG

Le camp d’Abdoulaye Sow n’est pas prêt à abdiquer. Il est bien décidé à poursuivre la bataille qui l’oppose depuis quelques années au camp d’Abdoulaye Camara, autour de la paternité de l’USTG (Union syndicale des travailleurs de Guinée). Ces syndicalistes ont saisi la Cour suprême pour réclamer l’annulation de l’arrêt de la Cour d’appel de Conakry, donnant raison à ses adversaires. Et au cours d’un point de presse animé ce mardi, 19 octobre 2021, ils ont annoncé que si le droit n’est pas dit, ils vont déclencher une grève générale et illimitée, a constaté un reporter de Guineematin.com qui était sur place.

Pour Abdoulaye Sow, secrétaire général de l’une des factions rivales de l’USTG, il n’y a aucun doute que c’est le bureau qu’il dirige, a le mandat de parler au nom de cette centrale syndicale. Car, dit-il, seul le congrès qui a élu cette équipe dirigeante a été organisé dans le respect de la procédure en la matière.

Abdoulaye Sow, secrétaire général de l’USTG

« C’est un groupuscule qui a quitté Conakry pour aller à Mamou pour organiser un soi-disant congrès avec une signature du gouverneur de la région, qui a reçu des ordres directs de la présidence, pendant que celui qui est censé organiser le congrès, Louis M’Bemba Soumah, paix à son âme, était à Conakry. Il avait reporté le congrès pour que tout le monde soit là, qu’on discute, qu’on s’entende. Après donc ce congrès à Mamou, Louis M’Bemba Soumah a convoqué en bonne et due forme et conformément à nos statuts et règlements, le congrès au Palais du peuple, à Conakry. Ce congrès s’est tenu en présence de la majorité des parties prenantes, le procès-verbal a été signé par le secrétaire général lui-même et le bâtonnier de l’ordre des avocats, Me Mohamed Traoré. C’est ce congrès qui répond à l’attente de tous les travailleurs de tous bords, c’est ce congrès qui a tenu compte de nos statuts et règlements intérieurs », a-t-il fait indiqué.

Il ajoute que le camp d’Abdoulaye Camara a saisi d’abord le tribunal du travail pour réclamer l’invalidation du congrès tenu à Conakry, puis le tribunal de première instance de Kaloum, qui l’ont tous les deux débouté. C’est ainsi que l’USTG Mamou s’est transportée à la Cour d’appel de Conakry. Dans son arrêt rendu le 12 octobre dernier, la juridiction supérieure a déclaré que c’est le congrès organisé à Mamou qui est valable, demandant au bureau élu à Conakry de libérer le siège de l’USTG. Une décision inacceptable pour le camp d’Abdoulaye Sow, qui a saisi la Cour suprême pour demander son annulation.

« Nous demandons au CNRD, dont l’avènement au pouvoir a suscité un vent d’espoir, de s’impliquer dans ce dossier pour que le droit soit dit et nous leur demandons d’extirper des rangs de la justice, tous les juges militants. Le bureau exécutif de l’USTG et tous ses démembrements restent fermes : si le droit n’est pas dit, nous allons user de tous les moyens légaux. Nous allons demander à tous nos démembrements d’aller à une grève générale illimitée, si le droit n’est pas dit », a prévenu Abdoulaye Sow. 

Amadou Lama Diallo pour Guineematin.com

Tél. : 669681561

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