Comme annoncé précédemment, le ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation (MATD) a rencontré ce mercredi, 10 novembre 2021, les structures concernées dans la formation du Conseil National de la Transition (CNT). La rencontre s’est déroulée dans la salle de l’hémicycle (au palais du peuple) à Conakry. Et, apparemment, les échanges essentiellement portés sur les critères de désignation des futurs conseillers qui vont siéger au sein du CNT.
Au sortir de cette rencontre, Gabriel Haba, le secrétaire exécutif du CNOSCG (conseil national des organisations de la société civile de Guinée), est revenu sur le message que son organisation a livré aux autorités de l’administration guinéenne et qu’ils comptent faire en tant que structure de la société civile dans les prochains jours.
« Il y avait quelque part dans la tête des gens une certaine confusion qui a été éclairée par le ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation. En ce qui concerne nous faîtières des organisations de la société civile, on a appelé le ministère à donner une définition : c’est quoi une faîtière ? Parce qu’en Guinée aujourd’hui, beaucoup pensent qu’ils sont une faîtière sans savoir c’est quoi une faîtière et quels sont les critères pour devenir une faîtière. Nous avons interpellé également le ministère de tenir compte de l’intérieur du pays. C’est vrai qu’on va élargir les informations à la base de ces rencontres ; mais, c’est important que la décentralisation se charge aussi d’informer les populations à la base, c’est très important. On a l’impression que les concertations ne sont concentrées qu’à Conakry, étant donné que nous existons pour les populations à la base et elles doivent bénéficier des mêmes informations.
Les faîtières vont se concerter, on se connaît, on connaît qui est faîtière. Donc, on va se concerter et voir comment participer à l’animation du CNT. Ce qui est important, c’est que ce n’est pas le vouloir de chaque faîtière d’être au CNT, mais qu’est-ce qu’on peut faire au CNT pour aider le pays quand on parle de la refondation de l’Etat, de la rectification institutionnelle ou quand on parle de mettre aujourd’hui la Guinée sur la trajectoire d’un État démocratique et d’un État de droit, quel rôle on doit jouer aujourd’hui pour satisfaire les préoccupations des citoyens. Il faut choisir les personnes par compétences. On ne désigne pas parce que c’est Paul ou Pierre, il faut désigner parce que celui qui doit partir peut contribuer aux attentes assignées au CNT. Et, nous avons attiré l’attention du ministère sur l’authenticité des documents qui seront fournis, parce qu’il y a des structures qui ne se manifestent que lorsque il y a une opportunité », a expliqué Gabriel Haba.
Amadou Lama Diallo pour Guineematin.com
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