La deuxième journée de concertations entre le gouvernement et les forces en vue de mettre en place le Conseil national de transition (CNT) se poursuit, ce jeudi 11 novembre 2021, dans la salle du 2 octobre du Palais du peuple, a constaté Guineematin.com, à travers son équipe de reporters.
Après les représentants du secteur informel et des métiers, des fédérations paysannes, c’est au tour des sages des quatre régions naturelles du pays, d’être reçus par le Secrétaire général du ministère de l’Administration du territoire et de la décentralisation, Dr Yamory Condé, entouré des membres du cabinet du département.
Tout comme les précédentes rencontres, le représentant du ministre Mory Condé, a expliqué à ses interlocuteurs le contenu des actes pris par les autorités et relatifs à la mise en place du CNT.
Conformément à l’article 60 de la Charte de la transition, et à l’image de certaines organisations comme le secteur informel et les organisations paysannes, deux places sont réservées aux sages des quatre régions naturelles du pays.
Ces personnalités qui incarnent l’autorité morale des populations guinéennes ont été informées qu’il leur appartient exclusivement de décider des personnes qui vont les représenter au Conseil national de transition. Et personne d’autre n’est habilité à le faire, a réitéré Dr Yamory Condé aux sages.
Elhadj Sékouna Soumah, le Kountigui de la Basse Guinée, Elhadj Ousmane Fatako Baldé de la Coordination des Haali poular, Dr Jean Tolno de la Coordination forestière et Elhadj Sékou Kaba de la Haute Guinée, après avoir réitéré leur soutien aux nouvelles autorités et salué les actes posés par le CNRD depuis sa prise du pouvoir, ont tour à tour sollicité l’augmentation du nombre de représentant des Coordinations régionales passe de deux à quatre.
De passage, les doyens du pays ont accueilli favorablement la flexibilité du ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation par rapport à certains critères comme l’agrément.
Contrairement aux autres corporations, Yamory Condé, a pris un engagement pour les sages. C’est celui de transmettre leurs doléances à sa hiérarchie, avant de conclure qu’il n’a pas mandat de modifier le quota accordé aux différentes entités.
L’équipe de Guineematin.com depuis le Palais du peuple
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