Journaliste parlementaire chevronné et fin connaisseur des rouages de l’institution parlementaire guinéenne, Abdallah Baldé est un représentant idéal de la presse au Conseil National de la Transition (l’organe qui doit jouer le rôle de l’assemblée nationale pendant cette période d’exception en Guinée). Sans nul doute, sa connaissance d’une mosaïque de textes de lois, sa maîtrise de la diplomatie parlementaire et du langage politique sont autres des qualités qui feront de lui un conseiller averti et capable de défendre des projets de loi en faveur de la presse ; mais aussi contribuer à enrichir les débats et à faire bouger les lignes dans beaucoup d’autres secteurs de la vie notre pays.
Aujourd’hui président du réseau des journalistes parlementaires de Guinée, Abdallah Baldé est un professionnel de média riche d’une expérience de plus de 15 ans à l’Assemblée nationale. Il a couvert plusieurs législatures, côtoyé beaucoup de députés, assisté à des débats croustillants (et parfois pimentés) entre parlementaires et vu défiler d’innombrables textes de lois à l’Hémicycle.
Abdallah Baldé est un as du débat contradictoire et constructif. Et, au CNT, avec sa riche expérience, il saura prendre la parole et placer les mots qu’il faille pour rallier à sa cause pour faire passer des lois. Depuis 2005, Abdallah Baldé voit des hommes (très souvent des ainés) se dévouer à cette tâche ; et, donc, il connait bien comment s’y prendre pour arriver au résultat escompté.
À 2 sur 81 (total des membres du CNT), la presse est nettement minoritaire. Et, pour éviter d’être muselée, inexistante dans les débats, il faut éviter de se faire représenter dans cet organe législatif par des »stagiaires parlementaires » (des gens qui n’ont aucune expérience sur comment fonctionne l’Assemblée nationale). Ceci n’est aucunement une discrimination, mais une question d’honneur pour présenter et préserver une bonne image des professionnels de médias guinéens. C’est pourquoi, faire d’Abdallah Baldé un conseiller au CNT est le meilleur choix que la presse guinéenne puisse faire pour s’assurer d’une participation de qualité aux côtés des autres composantes de notre pays au Conseil National de la Transition.
Par Mamadou Baïlo Keïta, journaliste à Guineematin.com
