Créée en 2019 et évoluant dans les domaines de l’éducation, de la formation, de l’information et de l’entrepreneuriat, l’ONG ‘’Femme Talent’’ a procédé hier, jeudi 25 novembre 2021, au lancement de la 4ème édition de son projet FOJEF (formation des jeunes filles) à Conakry. Ce projet s’inscrit dans le cadre de sa mission qui vise à « montrer aux jeunes comment participer activement au développement de la Guinée, en réveillant et cultivant l’esprit de leadership pour qu’ensemble nous puissions changer notre environnement de manière positive ». Et, pour la présente édition, Femme Talent ambitionne de former 5000 jeunes filles dans 50 écoles de Conakry, a appris Guineematin.com à travers un de ses reporters.
Le coup d’envoi de cette 4ème édition du FOJEF a été donné au lycée Coléyah (dans la commune de Matam), avec le thème : développement personnel. L’objectif est de sensibiliser, informer et former les jeunes filles sur les comportements à adopter pour réussir ses études scolaires, professionnelles et universitaires. Et, pour la première séance de formation de ce jeudi, 70 jeunes filles ont été touchées à lycée Coléyah.
Selon Fatoumata Ibrahima Camara, la présidente de l’ONG ‘’Femme Talent’’, cette formation va s’éteindre sur d’autres établissements scolaires dans cinq communes de Conakry.
« Depuis 3 ans, nous sommes en train de vulgariser cette formation au près des jeunes filles dans les établissements scolaires de Guinée. En 3 ans d’activités, nous avions eu à former plus de 8 000 jeunes élèves dans 99 établissements dans notre pays. Le lancement de cette 4ème édition concerne la formation de 70 jeunes filles du lycée Coléyah pour la journée d’aujourd’hui. On leur explique comment se comporter pour ne pas abandonner l’école. Et, l’objectif que nous nous sommes assigné pour cette édition, c’est de former 5 000 jeunes filles dans 50 établissements scolaires de Conakry. Par faute de moyens, cette 4ème édition se fera seulement dans les établissements scolaires des 5 communes de Conakry. Nous espérons qu’un jour les bailleurs de fonds vont nous entendre et qu’on aura un financement pour accompagner les jeunes filles même à l’intérieur du pays. Parce que notre objectif ce n’est pas de scolariser les jeunes filles ; mais, plutôt, c’est de les suivre pour ne pas qu’elles abandonnent l’école. Parce que c’est là que nous avons remarqué que les jeunes filles sont souvent les plus touchées par le décrochage scolaire. Il y a beaucoup de problèmes qu’elles rencontrent. Donc, nous accompagnons ces jeunes filles à trouver le bon chemin afin de réussir dans le monde intellectuel. Nous les accompagnons pour ne pas qu’elles quittent l’école, pour qu’elles restent focus sur les études et qu’elles puissent travailler bien afin de réussir », a indiqué Fatoumata Ibrahima Camara.
Au sortir de la présente séance, Aminata Sow, lycéenne et participante à cette formation, a qualifié « d’intéressantes » les notions qui ont été développées par les formateurs.
« Je trouve cette formation très intéressante. D’abord, le formateur nous a donné quelques leçons de morale. Comment mener sa vie, comment se planifier, comment se comporter à l’école et dans la vie courante pour être indépendante. Il nous a été expliqué comment se débarrasser des comportements néfastes, comment devenir une femme battante. Il nous a conseillé de suivre régulièrement les cours, aimer les professeurs, éviter d’aller dans les boîtes », a-t-elle résumé.
Saïdou Hady Diallo pour Guineematin.com
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