Organisation de la CAN 2025 : Béa Diallo pense que la Guinée « peut relever le défi »

Une vingtaine de sociétés ont soumissionné pour avoir les marchés de construction des infrastructures qui permettront à la Guinée d’organiser la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025. Le ministre de la Jeunesse et des sports, Lansana Béa Diallo, a procédé à l’ouverture des plis de ces offres au cours d’une cérémonie organisée ce lundi, 29 novembre 2021, au siège du COCAN, à Conakry. En compagnie de son homologue de l’Économie, des finances et du plan, Lancinet Condé, il a installé aussi la commission chargée d’évaluer ces candidatures, a constaté un reporter de Guineematin.com qui était sur place.

« C’est une bonne nouvelle qu’on ait déjà plus de 20 sociétés soumissionnaires. Il va y avoir un vrai travail pour voir quelle est la crédibilité de ces projets et de quelle manière ces projets vont être sélectionnés d’une manière constructive pour permettre à la Guinée de réaliser ce magnifique rêve d’organiser la CAN 2025 », a déclaré le ministre de la Jeunesse et des sports, qui se dit convaincu que la Guinée pourra relever le défi de l’organisation de la CAN 2015.

 « Effectivement, nous sommes pris par le temps, la CAN 2025, c’est tout près. Mais, je pense que si on a des projets qui sont solides et qu’il y a le soutien du président de la République, du Premier ministre et de l’ensemble des membres du gouvernement, je pense qu’on peut relever le défi. Et pour relever ce défi-là, il faut qu’aujourd’hui, les marchés qui sont lancés soient des projets crédibles », a dit Lansana Béa Diallo, également président du COCAN.

De son côté, le ministre de l’Économie, des finances et du plan, a rappelé l’importance pour la Guinée d’organiser la Coupe d’Afrique des Nations. Et pour réussir cette organisation, Lancinet Condé indique qu’il faut d’abord mettre du sérieux dans le choix des entreprises qui vont réaliser les infrastructures sportives, routières et hôtelières, qui permettront au pays d’abriter la compétition. Un aspect sur lequel il a interpellé les membres de la commission chargée d’évaluer les candidatures.

« Le premier élément qui va nous aider à identifier les meilleures entreprises est que le comité travaille sur la base de l’intime conviction. C’est-à-dire que chaque membre du comité doit avoir dans son ultime conviction l’intérêt supérieur de ce pays. Qu’on ne prenne pas d’intérêt dans ce dossier, zéro intérêt, et que l’intérêt de ce pays soit sauvé. Techniquement, que les infrastructures soient de qualité et en termes de chronogramme, qu’on puisse tenir les délais », a dit le ministre Lancinet Condé.

Fatoumata Diouldé Diallo pour Guineematin.com

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