Droits de l’homme en Guinée : des citoyens de Conakry s’expriment !

Lansana Camara, coordinateur de l'ONG le Bien Être de la Nature

A l’occasion de la célébration de la journée des droits de l’homme (célébrée depuis 1948 par l’humanité à travers le monde) ce vendredi, 10 décembre 2021, la rédaction de Guineematin.com a donné la parole à quelques citoyens de Conakry pour parler de la situation des droits de l’homme en Guinée. Et, à la lumière des interventions, on peut dire que notre pays a encore du chemin à faire et des efforts à fournir pour garantir, promouvoir et protéger les droits de l’homme sur le territoire national.

Décryptage !

Lansana Camara, coordinateur de l’ONG ‘’Le bien-être’’ : « Aujourd’hui, les droits de l’homme sont plus dans les mots que dans les actes dans notre pays. Parce qu’en Guinée, il y a des tueries et des exactions depuis quelques années. Je pense qu’il y a l’Etat qui ne joue pas son rôle dans ce sens, mais aussi les ONGs de défense des droits de l’homme. Dieu merci qu’on a des nouvelles autorités qui ont vu que les Guinéens ont trop souffert depuis 1958. Donc, je demande à ces nouvelles autorités de mettre en place des organes de veille et surtout appliquer la loi ».

Aboubacar Beni Camara, juriste stagiaire

Aboubacar Beni Camara, juriste stagiaire : « La justice doit jouer son rôle. Il faut que nous mettions en place un conseil d’orientation qui pourra épauler la justice. Ce conseil d’orientation servira à changer la mentalité des citoyens. Ce conseil est un réseau qu’on met en place sur toute l’étendue du territoire pour sensibiliser et informer les citoyens sur les cas de violation des droits de l’homme pour que ces citoyens sachent d’abord c’est quoi les droits de l’homme. Et, par après, s’ils subissent ces genres de violations, que ce conseil les aident à porter plainte ».

Thierno Mamadou Diallo, assistant comptable

Thierno Mamadou Diallo, assistant comptable : « Depuis l’arrivée du CNRD le 5 septembre dernier, la situation est prometteuse. Actuellement, il n’y a pas de violations des droits de l’homme comme au temps d’Alpha Condé. Mais, qu’à cela ne tienne, il faut redoubler d’efforts, parce qu’on ne peut pas dire que tout est parfait. Il faut qu’il y ait des initiatives allant dans le sens de la lutte contre les violations des droits de l’homme ».

A rappeler que la journée des droits de l’homme (adoptée en 1948 par l’assemblée générale des Nations Unies) est célébrée le 10 décembre de chaque année à travers le monde. Cette journée proclame les droits inaliénables de chaque individu en tant qu’être humain, sans aucune distinction de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d’opinion politique, d’origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance, etc.

Diarouga Aziz Balde pour Guineematin.com

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