Depuis le 9 janvier dernier, la ville de Koubia vibre au rythme de la 33ème édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN 2022), qui se joue au Cameroun. Les citoyens sont massivement mobilisés pour suivre la plus prestigieuse compétition africaine de football. Malheureusement, beaucoup ont du mal à regarder les matchs, et d’autres n’y arrivent même pas, en raison notamment du manque de courant électrique dans cette préfecture, rapporte le correspondant de Guineematin.com sur place.
L’engouement est vraiment de taille à Koubia. De nombreux habitants de cette préfecture, relevant de la région de Labé, ne veulent pas se faire compter les matchs de la Coupe d’Afrique des nations, particulièrement ceux de la Guinée. Mais pour cela, ils sont obligés de faire des efforts. Car, à Koubia, il n’y a pas de courant électrique. Il n’y a pas non plus d’écrans installés dans la ville, comme c’est le cas à Conakry, pour faciliter la tâche à ceux qui veulent regarder les matchs à la télévision.
« Ces dernières années, le gouvernement envoyait toujours des écrans géants qu’on installait dans la ville pour nous permettre de regarder tous les matchs de la CAN, sans difficultés. Mais cette année, tel n’est pas. On n’a pas de courant et on n’a pas d’écrans installés dans la ville. C’est vraiment triste. Je me demande pourquoi les autorités actuelles ne pensent pas à donner la possibilité aux jeunes de l’intérieur du pays de suivre la compétition à l’image de ceux de Conakry », s’interroge un habitant de Koubia.
Face à cette situation, la grande majorité des amoureux du ballon rond à Koubia font recours aux vidéos clubs, très prisés en cette période. Ils vont payer 2000 francs guinéens par personne pour chaque match. Cette situation est la même aussi bien dans la commune urbaine de Koubia que dans les sous-préfectures. Les habitants de certains villages sont obligés d’ailleurs de parcourir plusieurs kilomètres pour aller suivre un match dans un vidéo club.
De Koubia, Mamadou Alpha Diallo pour Guineematin.com
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