Mise en place d’un cadre de dialogue ? Voici ce que la COPED et le MATD se sont dits !

« Nous avons discuté de tout et de rien ». C’est à cela que Madame Yansané Bintou Touré a résumé le contenu des échanges de ce mercredi, 16 mars 2022, entre la délégation de la coalition pour le progrès et la démocratie (COPED) et le ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation. Ces échanges ont eu lieu à huis clos ; mais, au sortir de la rencontre, la porte-parole de la COPED est brièvement revenue sur la nature des sujets qui ont ponctué ce tête-à-tête.

Madame Yansané Bintou Touré a notamment parlé de la mise en place d’un cadre de dialogue, des assises nationales, de la récupération des biens de l’Etat et du déficit de communication entre les autorités de la Transition et les acteurs politiques.

Mme Yansané Bintou Touré, porte-parole de la coalition COPED

« Ce matin, le ministre a rencontré la COPED et nous avons discuté de tout et de rien, si je peux le dire ainsi. Nous nous sommes beaucoup plus focalisés sur le cadre permanent à mettre en place. Donc, des questions ont été posées de la part du ministère, à savoir : quelle sorte de cadre les partis politiques voudraient avoir ? Un cadre de dialogue politique ou un cadre de dialogue élargi à l’ensemble des composantes de la nation ? Nous avons donné notre point de vue là-dessus ; et, dans les jours à venir, vous aurez le point de vue de chaque coalition. Parce que le ministre a déjà rencontré la plupart des coalitions politiques. Il faut retenir quand même que depuis 6 mois nous réclamons ce cadre de dialogue. Nous avons échangé avec le ministre, mes collègues et moi chacun a donné son point de vue par rapport au retard qui a été commis et par rapport au manque de communication entre le ministère et les acteurs politiques. Nous avons fait comprendre qu’on ne peut pas gérer une transition en mettant à l’écart les acteurs politiques.

D’autres sujets ont été abordés tels que les assises nationales. On a un peu discuté de la récupération des biens de l’État, on a parlé de la CRIEF parce qu’aujourd’hui la population a quand même une autre vision de la récupération des biens de l’État. Je crois que les échanges ont porté. Nous avons porté notre point de vue là-dessus en disant : tant que la forme commande le fond, je crois qu’il n’y aura pas de problème. Mais, quand le fond précède la forme, c’est ce qui fait qu’il y a des incompréhensions entre les attitudes du CNRD et la vision de la population », a expliqué Madame Yansané Bintou Touré.

Malick Diakité pour Guineematin.com

Tel : 626-66-29-27

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