Le Ministère de l’Enseignement Pré-universitaire et de l’Alphabétisation (MEPUA) prévoit de lancer les examens scolaires de la session 2022 au début du mois de juin prochain. Les préparatifs vont bon train dans certaines écoles publiques de Conakry où les cours ont connu une nette progression. Tel est le constat au lycée de Donka, dans la commune de Dixinn, par un reporter de Guineematin.com hier, vendredi 1er avril 2022.
Selon la proviseure de cet établissement scolaire public, madame Sangaré Mamadia Camara, les cours ont évolué à la satisfaction générale. « Ce n’est pas une surprise pour nous que le calendrier des examens nationaux soit fixé au mois de juin. Vous êtes venus ici, vous avez trouvé que je suis en train de revoir comme tous les jours le calendrier scolaire qui est en vigueur cette année 2021-2022. Au jour d’aujourd’hui, tout professeur qui n’a pas accusé de retard, doit être entre 80 et 85%. Mais dans l’ensemble, nous tirons la moyenne à 73,15%. Ceux-là qui accusent un léger retard vont mettre cette prolongation de la période de congé à profit pour se mettre à jour. Donc, nous sommes obligés d’être dans le délai. Cela est une obligation morale et personnelle », a-t-elle indiqué.
A la question de savoir ce qui a permis à son école d’arriver à de telles statistiques en termes d’exécution des programmes, la proviseure a énuméré notamment le suivi régulier des élèves, la conscience des enseignements et la non-perturbation des cours par des grèves.
« En réalité, c’est le suivi des enfants qui nous a permis d’atteindre ce pourcentage. Les enseignants aussi sont conscients là-dessus. C’est une dette morale. Quand tu ne termines pas le programme ou quand tu n’es pas à jour dans l’avancement du programme, tu n’es pas à l’aise. Naturellement, cette année le calendrier n’a pas été perturbée par des grèves. Quand le calendrier scolaire est perturbé, il y aura obligatoirement du retard. Mais cette année, nous disons Dieu merci. L’année dernière, on avait encore le Covid-19 qui planait sur toutes les têtes. Mais cette année, on a vraiment une année scolaire très sereine. Et nous souhaitons que cela continue. Parce qu’il ne sert à rien de débaucher les enfants des classes, quelque soit la raison. Quand l’élève est désorienté, il est difficile de se remettre dans les cours. Ce sont des adolescents, ils ont une psychologie fragile, et d’autant plus que dans nos écoles en République de Guinée, nous n’avons pas d’assistance sociale… C’est pourquoi on doit se garder de perturber le calendrier scolaire des élèves. Qu’on s’en méfie parce que ce sont eux l’avenir du pays », a-t-elle lancé.
Saidou Hady Diallo pour Guineematin.com
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