Sous la présidence du préfet Mamady Diallo, les assises nationales ont été officiellement lancées ce mardi, 12 avril 2022, dans la préfecture de Mamou. La cérémonie s’est déroulée dans la salle polyvalente de la maison des jeunes. Mais, elle a été momentanément perturbée à cause du »principe de l’anonymat » instauré par le comité préfectoral des assises. Beaucoup de citoyens qui étaient dans la salle ont débrayé, au grand dam des autorités, rapporte l’envoyé spécial de Guineematin.com à Mamou.
Tout allait bien jusqu’à 11 heures 20′, après le discours du préfet qui a annoncé le démarrage officiel des assises dans la ville carrefour. Mais, l’interdiction faite aux médias, par le comité préfectoral des assises, de prendre les images, des témoignages des victimes a semé le doute dans l’esprit de certains citoyens. Ils ont boudé les assises dans un immense brouhaha. Les appels du comité pour les convaincre de revenir dans la salle ont été vains.
A noter que les témoignages des victimes sont actuellement (11 heures 50′) en cours. Ils ont commencé avec le témoignage d’un citoyen qui a été »injustement arrêté » en 1976 à Dalaba. C’était sous le régime Sékou Touré (le premier président de la République de Guinée). La victime s’est engagée à »pardonner au nom de la cohésion sociale ».
Nous y reviendrons !
De Mamou, Mamadou Baïlo Keïta pour Guineematin.com
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