Direction nationale de la communication : les ambitions de Boubacar Bah « Azoca »

C’est sa première sortie médiatique après sa nomination au poste de Directeur National Adjoint de la Communication et des relations avec les médias privés, au ministère de l’information et de la communication. Boubacar Bah « Azoca » a accordé un entretien à Guineematin.com, à travers un de ses journalistes. Il a parlé de ses sentiments après avoir bénéficié de la confiance du président de la transition et de ce qu’il compte apporter au sein de cette direction nationale.

C’est par un décret pris le 14 avril 2022 que président de la transition, le colonel Mamadi Doumbouya, a nommé Boubacar Bah « Azoca » au poste de directeur national adjoint de la communication et des relations avec les médias privés, au ministère de l’information et de la communication. Une décision accueillie avec beaucoup de joie par le journaliste, qui a vivement remercié le chef de l’Etat pour la confiance placée en lui.

« Merci à vous pour cet entretien, le premier d’ailleurs que j’accorde à un média depuis ma nomination. Et je profite de cette occasion pour remercier le Bon Dieu qui m’a fait grâce pour que je continue encore à vivre et à être en bonne santé. Je remercie aussi le président de la Transition, le colonel Mamadi Doumbouya, pour la confiance. Merci également à la ministre Mme Rose Pola Pricemou et à son secrétaire général, Souleymane Bah Thiâ’nguel, pour cette confiance placée en ma modeste personne. Je pense que c’est ça un grand défi qui m’est lancé.

Naturellement, je remercie mes parents, notamment ma mère, qui est encore vivante, ma femme, mes enfants, toute la famille. Je remercie tous les confrères pour leur soutien. Depuis ma nomination, j’ai reçu beaucoup d’appels et de messages, et j’ai vu beaucoup de posts sur Facebook. Ça démontre une fois de plus que même si les gens ne vous appellent pas régulièrement, ils sont avec vous et ils aiment votre bonheur.

Je remercie également les fils résidents et ressortissants de Télimélé. Beaucoup d’entre eux m’ont appelé pour me féliciter, mais aussi exprimer leur joie et leur fierté de voir un des leurs nommé. Ça montre qu’il y a vraiment une attente à ce niveau, et il faut vraiment remercier le président de Doumbouya parce qu’il faut dire, ces derniers temps, il a nommé beaucoup de fils de Télimélé. Et tout notre souhait est que cela continue », a réagi Boubacar Bah « Azoca ».

Même si c’est la première fois qu’il intègre l’administration publique, celui qui est communément appelé Azoca vient dans un département qui ne lui est pas étranger. Et il compte mettre à profit sa riche expérience dans le monde médiatique pour réussir sa mission. « Je rappelle que j’ai fait 25 ans de carrière dans la presse privée, que ce soit à la radio, à la télévision, dans la presse écrite et dans la presse en ligne. Donc, après tout ce parcours, on s’est dit qu’il faut aussi se mettre au service du public. Il faut se mettre au service de l’Etat, parce que c’est l’Etat qui nous a formé.

Nous avons fait l’essentiel de notre formation dans ce pays. Donc, il faut tenter une autre expérience en travaillant pour le service public. Et le département de la communication, c’est un département qui ne nous est pas étranger, parce que nous relevons, en tant que journaliste, de ce département. Et ces derniers mois, nous avons eu à travailler, à collaborer avec le ministère de l’Information et de la Communication dans les préparatifs de la journée mondiale de la liberté de la presse, qui se tiendra le 3 mai prochain.

Donc, nous pensons que nous avons aujourd’hui les outils nécessaires pour apporter notre petite expérience afin de faire en sorte que les relations, surtout entre la presse privée et les services étatiques, soient parmi les meilleures. Il y aura également beaucoup de choses à faire en matière de formation des journalistes, il y a des appuis qu’on peut apporter aux médias de service privé. Parce que ces médias se plaignent souvent. Il y a toujours une subvention, mais les quelque 3 milliards qui sont donnés ne sont pas suffisants pour appuyer la presse.

C’est pourquoi, il faut saluer d’ailleurs la création d’un fonds de développement des médias qui pourrait aider également ces médias à aller de l’avant, à se développer. Donc, il y aura beaucoup de choses que nous comptons apporter avec notre petite expérience en tant que journaliste. Aujourd’hui, nous connaissons la plupart des patrons de presse, nous connaissons la plupart des présidents des associations, des organisations professionnelles de médias. Nous pensons que nous pouvons mettre à profit notre carnet d’adresse pour mieux remplir notre mission », a indiqué Boubacar Bah.

Alpha Fafaya Diallo pour Guineematin.com

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